Routière licenciée pour avoir fait ses besoins dans un champ : la version de l’agriculteur
Après avoir signalé à l'employeur d'une routière que cette dernière avait fait ses besoins dans son champ, un agriculteur explique que la conductrice s'était directement soulagée dans la cour.
Rapportée il y a quelques jours à peine dans nos colonnes, l’histoire de cette conductrice de poids lourds licenciée après avoir fait ses besoins dans un champ s’enrichit du témoignage de l’agriculteur. Rappel des faits : plus tôt dans le mois, Virginie, routière de la Sarthe, s’en était allée du côté de Saint-Léger, en Mayenne, afin de récupérer une pelleteuse chez un agriculteur. Au départ, elle avait ressenti le besoin de se soulager, et dans l’impossibilité d’accéder à des toilettes, avait fait ses besoins dans le champ de l’agriculteur.
Sarthe : la routière se serait directement soulagée dans la cour de l’agriculteur
L’agriculteur en question, après avoir découvert les déjections, avait ensuite fait parvenir une photo de ces dernières à l’employeur de la conductrice. Virginie avait ensuite été licenciée. Celle qui a assuré par la suite qu’il lui avait été impossible de “faire autrement”, avec une demi-heure de route qui l’attendait, a depuis saisi le conseil des Prud’hommes pour “licenciement abusif”. L’agriculteur a quant à lui apporté des précisions sur les circonstances des faits. Dans des propos rapportés par France Bleu Mayenne, il explique ainsi que la routière se serait soulagée dans sa cour : “Elle s’est garée dans la cour, moi je suis parti voir mes bêtes et quand je suis revenu, à l’emplacement de la porte avant-gauche du semi-remorque, elle avait fait sa grosse commission. Dans la cour, à deux mètres des bâtiments”.
Plusieurs fautes à l’actif de la conductrice
L’agriculteur a non seulement envoyé des clichés des excréments à l’employeur de la conductrice, mais a également demandé à ce que l’on vienne nettoyer l’emplacement ainsi sali. Faute de retour à sa requête, l’agriculteur s’est vu contraint de s’atteler lui-même à cette tâche. L’employeur a quant à lui souligné que son employée avait déjà commis plusieurs fautes. Pour l’agriculteur, le licenciement infligé à la routière, bien que quelque peu injustifié à ses yeux, n’est pas un problème auquel il compte s’attaquer : “C’est un peu abusif, mais cela ne nous regarde pas, ce n’est pas notre problème”.