Redevance TV : Taxer les résidences secondaires n’est « pas acceptable »
La mesure de la redevance TV sur les résidences secondaires n’a pas été acceptable pour Gilles Carrez de l’UMP. Il y a quelques jours, les Français apprenaient que la taxe allait augmenter de 2 euros pour la résidence principale, mais les logements secondaires seront également concernés.
La redevance TV devait initialement augmenter de 4 euros, mais le gouvernement limite la hausse à 2 euros. Avec cette mesure, l’État perd la somme de 50 millions d’euros, une taxe supplémentaire sera donc mise en place pour les résidences secondaires. Les Français devront ainsi payer en plus de 127 euros, 63.5 euros. Cette mesure n’a pas été très bien accueillie par Gilles Carrez de l’UMP. Lors du rendez-vous i-Télé/Europe1/LeParisien-Aujourd’hui en France, il a donc déclaré que la taxation n’était pas acceptable, car l’État demandait de l’argent à deux endroits. Il estime que « France Télévisions doit faire des économies ».
Les jeunes députés ne veulent pas d’économies
Gilles Carrez estime que des Français aux revenus modestes possèdent une résidence secondaire. Cela n’est pas seulement réservé à « Mme Bettancourt ». Le député du val de Marne est donc contre l’idée de ponctionner les Français à deux endroits dans le but d’augmenter le budget de France Télévisions. Selon lui « si vous leur donnez 150 millions d’euros supplémentaires, ça va arrêter les plans de réformes qui se mettent en place ». Le député UMP remarque que la majorité a tendance à taxer avec « frénésie ». Ainsi, Gilles Carrez estime que « 5 à 6 Français sur 10 seront conduits à voir d’une manière ou d’une autre leurs impôts augmenter ». Lors de ce grand rendez-vous, Gilles Carrez déclare que les « jeunes députés ne veulent pas d’économies, ils ne veulent pas de maîtrise de la dépense publique. Ils pensent que la solution à tous nos problèmes passe par des taxes ».
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Il s’inquiète donc pour l’avenir de la France avec une telle politique. Il préfère que la dépense publique soit maîtrisée au lieu de voir les impôts augmenter constamment.