PSA : Peugeot Citroën quitte la zone rouge
Le groupe PSA renoue avec une meilleure santé financière. Il a réduit sa perte nette et voit l'avenir plus sereinement.
Ces six derniers mois, PSA a subi de profonds changements. Dans un premier temps, le groupe avait ouvert son capital au chinois Dongfeng, perdant ainsi son statut d’entreprise familiale. Ensuite, un nouveau patron était arrivé en la personne de Carlos Tavares, ancien numéro 2 de Renault.
C’est dans ce contexte que le directeur financier de PSA, Jean-Baptiste de Chatillon, a annoncé ce matin : « Nous pouvons annoncer le redressement très fort du groupe ». Ainsi, la perte nette de Peugeot-Citroën a été réduite, passant de 471 à 114 millions d’euros. Pour sa part, le résultat opérationnel est à nouveau positif à 477 millions d’euros, et ce pour la première fois depuis 2010. Si le chiffre d’affaires de PSA affiche un très léger recul de 0.45%, il est un indicateur qui témoigne de la bonne santé retrouvée : le flux de trésorerie opérationnel, scruté à la loupe dans l’industrie automobile, s’élève à 1,7 milliard d’euros contre 203 millions en 2013 à la même époque.
PSA maintient ses objectifs
Ragaillardi, le groupe PSA maintient donc sa volonté de grandir en Chine, pays sur lequel il fonde de grands espoirs. Concernant sa vitalité sur les autres continents, le groupe indique qu’il « réduit ses pertes en Amérique latine et en Russie ».
Le plan stratégique « Back in the race » (« retour dans la ourse »), mis en place en ce début de l’année, est donc bel et bien en train de produire ses effets. La gamme DS représentant le segment premium, vit bien aux côtés de Peugeot et Citroën, repositionnés, et dont le nombre de modèles devrait être réduit.