Prise d’otage en Charente-Maritime : le forcené s’est rendu
L'homme qui avait pris en otage plusieurs membres de sa famille vendredi matin en Charente-Maritime s'est finalement rendu au GIGN. Aucun blessé physique n'est à déplorer.
Il y a quelques jours, nous avions rapporté cette prise d’otages survenue dans la nuit de jeudi à vendredi à Authon, en Charente-Maritime. Des faits qui ont depuis pris une rassurante tournure puisque l’homme qui retenait plusieurs membres de sa famille s’est rendu au GIGN, et aucune victime de n’être à déplorer.
Si l’on avait alors évoqué trois otages, le chiffre était selon toute vraisemblance de quatre. Le Parisien rapporte ainsi que cet homme d’une trentaine d’années retenait contre leur gré sa conjointe, sa mère, sa sœur ainsi que sa nièce de 10 mois.
Prise en otage, la famille était en contact permanent avec la gendarmerie
Deux négociateurs de la préfecture ont conversé avec le preneur d’otages, avant qu’un négociateur du GIGN ne prenne le relai. À aucun moment, nous précise-t-on, les discussions n’ont été rompues avec l’individu. La conjointe de ce dernier avait réussi à alerter la gendarmerie, laquelle restait depuis en contact permanent avec la famille.
Outre le GIGN, avaient été appelés sur place un groupement de gendarmerie de La Rochelle avec des unités d’intervention, le SAMU et les pompiers. Au total, quelque 70 personnes et une trentaine de véhicules ont été mobilisés.
Il ne voulait pas purger une précédente peine
La prise d’otages avait débuté aux alentours d’1h00 du matin, elle a pris fin vers 17h00. L’homme a été interpellé “dans le calme” par le GIGN avant d’être pris en charge par le SAMU, lequel devait ainsi établir si son état de santé était compatible avec une garde à vue. Sa famille est quant à elle saine et sauve.
Le suspect, qui était ivre et armé, avait été convoqué à la gendarmerie en ce même vendredi dans le cadre de l’exécution d’une condamnation. Il avait ainsi écopé d’une peine de trois mois ferme pour “vol” et “recel”, des faits remontant à 2017. Le trentenaire ne souhaitait pas aller en prison, d’où son coup de folie où il aura même menacé de mettre fin à ses jours.
Une enquête a été ouverte par le parquet pour “violence volontaire avec arme “et “mise en danger de la vie d’autrui”.