Au printemps, Tampax va indiquer la composition de ses tampons sur l’emballage
Il semberait que la pression exercée depuis fort longtemps ait incité Tampax à communiquer de façon claire sur la composition de ses produits.
Demandes appuyées et autres pétitions ont fini par faire plier Tampax. « L’information sur les packs sera disponible d’ici le printemps 2017 », a indiqué la société à 20Minutes, qui révèle l’information. Car jusqu’à présent, il n’était pas facile de connaître la composition exacte des tampons hygiéniques.
Des inquiétudes soulevées par une étude
Récemment, une étude de l’Institut national de la consommation (INC) pointait la présence de résidus « potentiellement toxiques », certes à « faibles niveaux ». Entre autres, de « traces de dioxines dans deux tampons périodiques de grandes marques, sur trois testés ». L’INC demandait à l’issu de ses tests « la mise en place d’une réglementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu’un étiquetage de la composition ».
La pétition d’une étudiante
Suite à ces découvertes, une étudiante du nom de Mélanie Doerflinger lançait une pétition intitulée « Rendre visible les compositions des tampons de la marque Tampax », et qui a recueilli près de 260.000 signatures. Si au printemps dernier, Tampax décidait (une simple coïncidence ?) de faire figurer dans sa notice quelques éléments de réponse, elle va donc maintenant plus loin en annonçant cette « information sur les packs » dès le printemps prochain.
A 20Minutes, Mélanie se montre pourtant prudente après cette annonce de la part de Tampax : « J’attends de voir. Si c’est pour inscrire sur l’emballage la même information que celle qui figure sur la notice, à savoir trois ou quatre éléments de composition, c’est hautement insuffisant ». Et elle poursuit : « Quand vous achetez une crème pour le corps ou un shampoing, la liste des ingrédients est exhaustive (…) Pour les serviettes et les tampons, ce devrait être pareil, et les éventuelles traces de dioxine et autres polluants, tels que le glyphosate, devraient également figurer sur les emballages ».