La pratique du vélo bonne pour le cœur
Deux études révèlent que la pratique du vélo, qu'elle s'observe dans un cadre professionnel ou de détente, est bénéfique au cœur en lui réduisant ainsi le risque de contracter certaines maladies.
Si, depuis de nombreuses années, les médecins peuvent recommander à certains de leurs patients à risque de s’adonner à la pratique du vélo de manière à les préserver de maladies cardiaques, il n’était pas inintéressant de vérifier les bénéfices de cette activité sportive sur la population.
Une première étude, que l’on doit à des chercheurs de l’université de Danemark du sud, s’est attelée à suivre, pendant 20 ans, 45.000 danois férus de la pédale âgés de 50 à 65 ans. Une durée pendant laquelle près de 2.900 infarctus du myocarde se sont déclarés parmi ces personnes. Et il s’est également avéré, comme le rapporte Pourquoi Docteur ?, que le vélo délivre des bienfaits quel que soit le contexte de sa pratique.
Vélo : sa pratique aurait pu éviter 7% des crises cardiaques
Ainsi, prendre son vélo pour se promener réduit de 11% le risque d’être victime d’une crise cardiaque. Une proportion grimpant à 18% pour les pratiquants qui montent en selle pour rejoindre leur lieu de travail. Les bénéfices présentés ici sont visibles à partir de 30 minutes par semaine passées sur un vélo, et 7% des crises cardiaques auraient, nous dit-on, pu être évitées si les malades avaient fait du vélo ou s’étaient davantage bougés.
Quant à la seconde enquête, publiée dans les colonnes du Journal of the American Heart Association, elle a amené des scientifiques de l’université de Lund (Suède) à suivre, plus de 10 ans durant, plus de 20.000 personnes de 40 à 60 ans. Des sujets dont le mode de vie, le poids, la cholestérolémie, la glycémie et la pression artérielle ont été attentivement contrôlés par ces chercheurs.
L’obésité et le diabète également contrariés
Pédaler s’est également révélé profitable pour ces personnes, et ce dès le début des travaux. Comparativement aux volontaires qui se rendaient au travail avec leur voiture ou bien via les transports en commun, il a ainsi été établi que ceux qui leur préféraient le vélo avaient un risque amoindri de 15 % de devenir obèse et d’avoir du cholestérol. Des adeptes du cyclisme qui ont de même présenté 13 % de risques en moins d’avoir une pression élevée et de contracter un diabète.
Rien d’étonnant donc à voir tous ces chercheurs plaider pour une mise en avant plus affirmée du vélo par les autorités.