Paris : une femme fichée S interpellée pour avoir suivi des policiers et relevé des informations sur eux
Samedi à Paris, une femme de 21 ans fichée S a été interpellée en marge d'une nouvelle manifestation des Gilets jaunes. Cette personne est soupçonnée d'avoir suivi des policiers pour récupérer des informations sur eux : photos, domicile, plaque d'immatriculation...
Samedi après-midi à Paris, une femme que les services de la police nationale avaient dans le viseur depuis quelque temps a été interpellée en marge d’une nouvelle manifestation des Gilets jaunes. Cette manifestation, relate Actu 17, avait été annulée par la préfecture de police suite à des actes de violence commis avant le départ du cortège et durant une grande partie de l’après-midi. La femme de 21 ans appréhendée fait partie des 254 interpellations opérées dans ce cadre et des 155 personnes ayant ensuite été placées en garde à vue.
Une “anti-flic” interpellée en marge d’une manifestation des Gilets jaunes
Cette jeune femme, originaire du Cher et faisait l’objet d’une fiche S, est connue pour sa proximité avec l’extrême gauche radicale. On apprend d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que cette femme est interpellée par les autorités. Le samedi 2 novembre dernier, elle avait ainsi été appréhendée à Toulouse (Haute-Garonne) pour avoir suivi et provoqué des policiers.
Soupçonnée de donner des informations privées de policiers sur Facebook
Ces dernières semaines, la jeune femme avait été repérée en train de suivre des policiers, de les prendre en photo et de relever plusieurs informations les concernant : horaire de départ, adresse du domicile, plaque d’immatriculation du véhicule… Plus récemment, elle avait été repérée non loin d’un commissariat de l’Essonne, avant d’être signalée la semaine passée par un policier du XVIIe arrondissement de Paris et un autre du VIIIe. Déjà ciblée par les services de renseignements, elle officiait sur le réseau social Facebook sous le nom ” Marie Acab-land”, compte depuis fermé où ses messages laissaient visiblement transparaître une sensible antipathie envers la police. Elle en aurait cependant ouvert un autre depuis dans lequel elle donnerait de quoi identifier et localiser des membres des forces de l’ordre. Un signalement relatif à ce dossier a été fait auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).