Paris : un club électro fermé suite à une mort par overdose
Environ une semaine après la mort d'un homme de 21 ans dans un club électro parisien, l'établissement annonce faire l'objet d'une fermeture administrative.
Le dernier week-end du mois d’août, un homme âgé de 21 ans est mort par overdose au Dehors Brut, club électro basé à Paris. Par voie de communiqué partiellement cité par 20 Minutes, la direction de l’établissement annonce, près d’une semaine plus tard, que le club fait désormais l’objet d’une fermeture administrative : “la préfecture de police de Paris a prononcé une fermeture administrative immédiate de Dehors Brut à compter d’aujourd’hui [NDLR : vendredi]”.
Club fermé après une mort par overdose : des substances encore non définies
Si la durée de la fermeture n’a pas été précisée, une source proche de l’affaire évoque trente jours. Suite à la mort du jeune homme, une enquête avait été ouverte pour homicide involontaire et confiée à la brigade des stupéfiants. Les premiers éléments appuient un décès par overdose, bien que les substances concernées restent inconnues. “Ses amis ont parlé de quatre ecstasys qui auraient été écrasées et mis dans une bouteille qu’ils partageaient”, indique une source proche du dossier.
“Ces fermetures n’ont et ne régleront jamais le fond du problème”
Les gérants de Dehors Brut se trouvent être les mêmes que ceux derrière Concrete, péniche club fondée il y a huit ans et dont le bail n’avait pas été renouvelé cet été. Dans son communiqué, cette équipe semble se dédouaner de tout reproche : “Tous nos événements depuis 2011 ont toujours fait l’objet d’une attention toute particulière à assurer de façon optimale la sécurité de notre public”. Et d’ajouter que des secouristes sont présents lors des soirées de l’établissement, qui accueille de même des “actions de prévention pour lutter contre l’usage de stupéfiants”. Ces gestionnaires, forcément pénalisés par cette fermeture administrative, estiment que “de façon générale, ces fermetures n’ont et ne régleront jamais le fond du problème”. Selon eux, les pouvoirs publics ont un rôle à jouer ici par la mise en place d’“une campagne d’ampleur en direction des centaines de milliers de jeunes et d’usagers des établissements festifs”.