Paris : Retrouvé mort après avoir agonisé de longues heures près d’une « salle de shoot »
L’homme portait des traces de piqûres sur les bras, mais l’association Gaïa assure qu’il n’a jamais été vu à la salle de shoot.
Cet homme était-il un toxicomane ? Les versions divergent à ce sujet, mais ce qui est sûr, c’est que ce dernier a perdu la vie après de longues heures à agoniser dans la rue de l’hôpital Lariboisière et la salle de shoot inaugurée en octobre dernier.
Selon nos confrères du Parisien, un homme d’une quarantaine d’années a été retrouvé mort le 13 juillet, dans le Xe arrondissement de Paris.
Des traces d’injections sur le bras
Tout commence le 12 juillet dans l’après-midi lorsque des riverains découvrent la victime allongée dans la rue et très mal en point. Plusieurs personnes tentent de lui venir en aide et composent le 17 pour alerter les secours, mais sans succès. Ces mêmes riverains auraient également tenté de contacter les membres de l’association Gaïa qui gère la salle de shoot toute proche, remarquant que l’homme semble porter des traces de piqûres sur Le Bras.
Malheureusement, personne ne viendra en aide à la victime qui restera dans la rue jusqu’au lendemain matin où son corps sans vie sera découvert par la police et le Samu.
Des riverains dégoûtés
Selon ces mêmes témoins, le cadavre n’aurait été retiré de la rue que vers midi. Désormais, l’enquête devra déterminer si oui ou non cet homme est mort d’overdose et s’il était un usager de la salle de shoot. Selon les membres de Gaïa, ce dernier ne serait jamais venu profiter de l’infrastructure. L’association précise également qu’une équipe de maraude aurait été vérifier l’état de santé de la victime qui « semblait alcoolisée » et qui « ne souhaitait pas se rendre aux urgences ».
Quoi qu’il en soit, certains habitants du quartier se plaignent d’une dégradation de leurs conditions de vie depuis l’ouverture de la salle de shoot. « Nous nous sentons de plus en plus abandonnés, de mois en mois. Les scènes de deal et d’injection en pleine rue sont quotidiennes… Et maintenant on laisse mourir un homme sur le trottoir » a déclaré un témoin à nos confrères.