Paris : il reconnaît avoir caché sa séropositivité à son ex-petite-amie à qui il a transmis le virus du sida
Vendredi dernier à Paris, un homme de 36 ans a été mis en examen pour "administration de substance nuisible", "harcèlement" et "envois réitérés de messages malveillants". Il aura reconnu avoir caché sa séropositivité à son ex-petite-amie et contaminé cette dernière.
Vendredi dernier à Paris, Richard, 36 ans, a été mis en examen pour “administration de substance nuisible”, “harcèlement” et “envois réitérés de messages malveillants” avant d’être remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. Il lui est notamment reproché d’avoir transmis le virus du sida à son ex-petite-amie qui ignorait sa séropositivité.
Le Parisien relate le moment où, fin 2016, une femme de 25 ans prend connaissance de ses résultats d’analyses médicales effectuées dans un laboratoire de Rouen (Seine-Maritime). Et Inès d’être sous le choc en apprenant qu’elle a contracté le VIH, soit le virus du sida.
Séropositif depuis 10 ans, il cache son état à sa petite-amie
La jeune femme ne met pas longtemps à comprendre le pourquoi du comment. Elle contacte ainsi son ancien petit-ami parisien dans l’espoir d’explications, et le trentenaire lui avoue ne lui avoir rien dit de sa séropositivité alors qu’il se sait contaminé depuis au moins dix ans.
Inès choisit de porter plainte dans un commissariat de sa ville, avec un dossier transmis aux enquêteurs du premier district de police judiciaire parisienne en raison de la localisation géographique de l’individu mis en cause.
L’homme entendu et placé en garde à vue
C’est mercredi dernier que Richard a été entendu par les autorités et placé en garde à vue. Selon une source proche du dossier, “il soutient qu’il était tellement amoureux de cette jeune femme qu’il n’aurait pas osé lui avouer sa séropositivité, de peur de la perdre”. Ce serait toujours l’amour qui l’aurait conduit à envoyer de nombreux messages négatifs à Inès après leur rupture.
Cet ex-toxicomane connu pour des faits de violences et de vols a depuis trouvé une autre compagne devant qui il a reconnu son état de santé. L’enquête se poursuit afin de notamment confirmer ou infirmer de possibles autres contaminations de la part du suspect.