Olympique de Marseille : Les policiers ont perquisitionné les locaux

L’Olympique de Marseille est visé par une perquisition depuis ce mercredi matin. Le centre d’entraînement et plusieurs bureaux ont donc été visités par les forces de police. Les enquêteurs seraient à la recherche d’archives concernant les responsables.

L’Olympique de Marseille se retrouve dans la rubrique faits divers pour une perquisition. Le directeur général Philippe Pérez, le directeur sportif José Anigo et le président Vincent Labrune sont visés par les enquêteurs. Ce matin les joueurs devaient s’entraîner devant le public, mais le huis-clos a été préféré au vu des derniers évènements. Quatre véhicules de la police sont donc intervenus dans les locaux de l’OM aux alentours de 9 heures du matin. Depuis deux ans, les juges d’instruction de Marseille ont ouvert une enquête pour « extorsions de fonds, blanchiment et associations de malfaiteurs ». Les dirigeants estiment que la gestion du club ne serait pas mise en cause. Une source policière a indiqué que les investigations concernaient les « gens liés au club, mais pas l’OM en tant que structure ». Cette affaire serait confidentielle et l’aboutissement de plusieurs années de travail.

Une mystérieuse perquisition

L’OM se retrouve également mêlé indirectement à une affaire de grand banditisme corse. Ce dernier aurait bénéficié de rétrocommissions. L’Office central de lutte contre le crime organisé et la Brigade financière de la police judiciaire de la ville pointent du doigt le transfert d’un joueur (André Pierre Gignac) de Toulouse à l’OM en 2010. Il aurait obtenu un revenu de 20 millions d’euros et un salaire mensuel de 300 000 euros qui augmente jusqu’en 2015. Lors d’une interpellation en février 2012, son agent Christophe d’Amico avait été interpellé.

Mercredi après-midi, la perquisition de l’OM n’était toujours pas terminée. La nature des documents emportés n’a pas été indiquée à la presse. Les enquêteurs et le juge n’ont pas transmis plus d’informations à la direction de l’OM. Selon les dernières données, ce sont des policiers parisiens qui seraient aux commandes de la perquisition.