Nice : interpellé par des vigiles pour un vol dans un supermarché, il décède quelques heures plus tard
Vendredi soir à Nice, un homme d'une vingtaine d'années est mort à l'hôpital après avoir été interpellé quelques heures plus tôt par les vigiles d'un supermarché. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances précises du drame.
Les faits ont débuté vendredi après-midi dans un supermarché de Nice. Un homme est surpris en train de transvaser le contenu d’une bouteille de vodka dans un autre récipient. Il est 16h46 quand des vigiles l’appréhendent et le conduisent dans les locaux de la sécurité du magasin.
Au travers des images de vidéosurveillance, la personne interpellée affiche “soudainement un comportement qui apparaît agressif”, déclare le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre cité par RTL.fr. Un communiqué d’Auchan Retail France poursuit en indiquant que l’individu “s’est mis à genoux, a poussé des cris et fait des gestes désordonnés, puis il s’est allongé sur le sol. Il a été alors pris de sortes de convulsions violentes”.
Interpellé pour un vol dans un supermarché, il est pris de convulsions
Les deux vigiles se voient ensuite appuyés par deux collègues, et les pompiers et la gendarmerie d’être finalement appelés pour prendre en charge le jeune homme. Le communiqué d’Auchen détaille que “le service sécurité du magasin a pris contact avec les pompiers à 16h53, puis avec la gendarmerie à 16h56”. Il est à noter que le procureur avait signifié que c’était les militaires qui avaient contacté les pompiers, d’après les informations de Nice-Matin.
Transporté à l’hôpital Pasteur de Nice, l’individu âgé d’une vingtaine d’années y fait “plusieurs arrêts cardio-vasculaires” selon le procureur, avant de rendre son ultime souffle dans la soirée, aux alentours de 21h00.
“Des traces de violences” relevées, mais elles n’ont pas causé la mort
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du décès. Le procureur parle d’une victime à la santé qui était “très dégradée” et qui avait une “épilepsie très importante”. Si un premier examen médico-légal a révélé “des traces de violences sur le corps”, celles-ci n’ont toutefois pas causé la mort.
L’œdème découvert “au niveau du crâne” pourrait quant à lui résulter de l’épilepsie de la victime. À ce stade des investigations, toutes les hypothèses apparaissent valables et aucune n’est ainsi écartée.