Mouvement “En Marche” de Macron : “on verra bien” pour Ayrault
Le nouveau ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault s'est positionné vendredi en observateur quant à la manière dont le ministre de l'Économie Emmanuel Macron va mener son mouvement "En Marche".
Mercredi soir, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron annonçait la création de son mouvement “En Marche”. Il avait alors indiqué qu’il ne serait “ni de gauche ni de droite”. Le lendemain, le Premier ministre Manuel Valls lui aura indirectement répondu en déclarant qu’“il serait absurde de vouloir effacer” le clivage gauche-droite.
Vendredi matin sur France Info, le nouveau ministre des Affaires étrangères et du Développement international Jean-Marc Ayrault est apparu en confirmation avec les propos du Premier ministre : “C’est sûr, le clivage droite/gauche, il ne sera jamais effacé”.
Ayrault sur “En Marche” : “Ça n’est jamais qu’un mouvement politique classique”
Quant au mouvement politique créé par le ministre de l’Économie, M. Ayrault ne semble pas lui accorder grand crédit tout en signifiant qu’il gardera au moins un œil dessus : “Moi je banalise ça, si vous voulez, je suis tenté de le faire, parce que c’est jamais qu’un mouvement politique classique, alors ‘En marche’, on verra dans quelle direction il avance, […] on verra bien où il va”.
Sur un plan international, le néo-ministre des Affaires étrangères a déclaré qu’il fera le voyage en Libye “dès que les conditions seront réunies” et qu’il continue de soutenir le nouveau gouvernement d’union nationale de Fayez al-Sarraj : “Je l’ai rencontré à Tunis […] il y a trois semaines, l’objectif qu’il avait […] c’est de se rendre à Tripoli, la capitale, comme lieu symbolique pour installer son gouvernement. Et c’est ce qu’il a fait, et je dirai même, en prenant des risques personnels. Donc il faut absolument que la communauté internationale le soutienne, la France le soutient”.
Réouverture de l’ambassade de France à Tripoli : des “conditions” à créer
Jean-Marc Ayrault n’a toutefois pu que “difficilement répondre” à la question lui demandant une date de réouverture de l’ambassade de France à Tripoli : “Le bâtiment est actuellement vide, inoccupé, il [n’]y a personne, les membres de l’ambassade ont été obligés de partir pour des raisons de sécurité, donc il faut faire un travail de préparation, mais c’est un choix politique de créer les conditions de ce retour”.
Il est en tout cas apparu déterminé sur le sujet d’une intervention militaire de la France en Libye, qu’elle soit aérienne ou terrestre : “Je pense qu’il [ne] faut pas refaire les erreurs du passé.”
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