Montpellier : une institutrice interpellée et placée en garde à vue pour le meurtre de sa mère
Lundi après-midi à Montpellier, un institutrice de 40 ans a été interpellée et placée en garde à vue pour le meurtre de sa mère, une femme de 67 ans retrouvée morte étouffée à son domicile en décembre dernier.
L’enquête ouverte pour le meurtre d’une femme de 67 ans, en décembre dernier à Lunel (Montpellier), vient de sensiblement progresser. Lundi après-midi, les gendarmes ont ainsi interpellé et placé en garde à vue une suspecte. Laquelle apparaît n’être autre que la fille de la victime.
Depuis le début des investigations, cette institutrice de 40 ans était fortement soupçonnée d’avoir tué sa mère, révèle le site du MÉTROPOLITAIN. Il est vrai que des témoins avaient confié aux enquêteurs avoir entendu, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 décembre 2017, ce qui leur semblait être une dispute. Précisons que la sexagénaire vivait avec sa fille.
Meurtre d’une sexagénaire à Lunel : un simulacre de fouille ?
C’est d’ailleurs la fille de la retraitée qui avait alerté les autorités, en indiquant qu’elle n’était pas présente sur place lors des faits. Difficile pourtant d’imaginer l’implication d’un quelconque cambrioleur puisque non seulement aucune trace d’effraction n’a été observée, mais la porte d’entrée était de même verrouillée.
L’appartement présentait certes des éléments pouvant laisser à penser à des lieux ayant été fouillés. Mais pour les gendarmes du groupe homicide de la section de recherches de Montpellier, il s’agirait là d’un simulacre de fouille opéré pour les mettre sur une fausse piste.
La suspecte nie les faits
Les enquêteurs ont préféré privilégier l’hypothèse d’un crime commis par une personne appartenant à l’entourage de la sexagénaire. Une hypothèse appuyée par la manière dont la victime a rendu l’âme : un étouffement possiblement causé par un oreiller plaqué contre le visage et une strangulation.
Alors que la suspecte, qui devrait sortir aujourd’hui de garde à vue, nie les faits, les enquêteurs ont établi qu’elle se disputait souvent avec sa mère pour des fréquentations et des relations que cette dernière n’approuvait apparemment pas. Il n’est donc pas impossible que se trouve là le mobile du meurtre.