Mont-Blanc : accompagné de son fils en bas âge, un alpiniste russe stoppé dans son ascension,
Ils ont été interceptés dimanche matin alors qu'il se trouvaient à 2.300 mètres d'altitude, et que les conditions météorologiques étaient exécrables.
Dimanche matin, un Russe de 45 ans projetait de gravir le Mont-Blanc avec son fils de moins de 10 ans. Les autorités locales l’en ont empêché au pied de la voie normale, à 2.300 mètres d’altitude, au vu des très mauvaises conditions météo. Ce père ne possédait pas de réservation dans un refuge, alors que cette condition est désormais requise pour tout candidat à l’ascension.
Une “notion de mise en danger de la vie d’autrui”
Jean-Marc Peillex, le maire de Saint-Gervais, a indiqué à nos confrères du Dauphiné Libéré que d’une part, “Il n’y a pas de réglementation en France qui interdise l’accès aux sommets à des enfants ou même à des femmes enceintes”. Avant d’ajouter que d’autre part, “il y a la notion de mise en danger de la vie d’autrui, même si elle est très subjective. Si le Russe avait poursuivi son ascension contre l’avis de la brigade blanche, le PGHM aurait pu l’interpeler sur cette base au refuge de Tête rousse. A 7 ans, on n’a pas la même résistance qu’un adulte. Le gamin n’a probablement rien demandé”.
Il y a quelques jours, l’affaire du rameur abandonné
Le 3 septembre dernier, le maire de Saint-Gervais s’insurgeait contre certains “hurluberlus” qui entreprennent l’ascension du plus haut sommet d’Europe. Une réflexion qui suivait la tentative d’un “membre des Royal commando de l’armée britannique” d’aller “faire du rameur au sommet du Mont-Blanc”. Fatigué, l’homme avait abandonné le rameur en question à 4.300 mètres d’altitude.
L’élu, demandant une réglementation “qui permette dès 2020 de sanctionner sévèrement tous les hurluberlus […] et restaurer ainsi la paix au Mont-Blanc”. De peur qu’il ne se transforme en “parc d’attraction national où chacun pourra admirer des otaries jonglant avec des ballons ou y tirer de beaux feux d’artifice”.