Marché auto en France : tassement des ventes en mars, les nouveaux modèles attendus
En mars, selon la Plateforme Automobile (PFA), on a enregistré l'immatriculation de plus de 180 000 nouvelles voitures particulières. Serait-ce le signe d'un renouveau du marché automobile ?
Tl;dr
- Baisse de 1,47% du marché automobile français en mars.
- Stellantis enregistre une baisse significative, Renault légèrement en hausse.
- Augmentation des ventes de voitures électriques et hybrides.
- Incertitude sur le second semestre en raison de divers facteurs économiques.
Un mois de mars mitigé pour le marché automobile français
Malgré un léger recul de 1,47% en comparaison avec la même période de l’année dernière, le marché automobile français a fait preuve de résilience en mars dernier. Selon la Plateforme automobile (PFA) qui rassemble constructeurs et équipementiers, 180 024 voitures particulières neuves ont trouvé preneur.
Marché 🚙 🇫🇷 | Au premier trimestre, le marché a connu une croissance relative avec une progression de +6% par / 2023.https://t.co/nWkNcygWuz
— Plateforme automobile (@PFA_auto) April 2, 2024
Les constructeurs face aux défis du marché
Selon François Roudier, porte-parole de la PFA, le groupe Stellantis, a connu une diminution conséquente de 8,78%. Ses deux principaux acteurs, Peugeot et Citroën, ont vu leurs ventes fléchir respectivement de 12,93% et 17,73%.
En revanche, le groupe Renault a enregistré une légère progression des ventes de 2,78%, avec une remarquable tenue de la marque éponyme, tandis que Dacia a connu une décroissance de 9,16%.
Le marché des voitures propres en essor
Le marché automobile a été marqué par une augmentation notable des immatriculations de voitures électriques et hybrides. Ces dernières ont capté respectivement 18% et 36,8% du marché. À l’inverse, les ventes de motorisations essence et diesel ont reculé, atteignant des taux de 33,4% et 7,5%.
Un avenir incertain pour le secteur automobile
Malgré une dynamique positive au premier trimestre 2024, François Roudier avance avec prudence face aux perspectives du second semestre. À cause de facteurs tels que la “crise de l’immobilier et du BTP” ainsi que des indices contradictoires sur le moral des ménages, l’avenir reste incertain.