Maine-et-Loire : un médecin retraité soupçonné de viols incestueux et d’avoir filmé ses patientes dénudées
Dans le Maine-et-Loire, un médecin de 66 ans aujourd'hui à la retraite est mis en cause par l'un de ses belles-filles pour des viols incestueux auxquels il se serait livrés. Le praticien aurait de même filmé ses patientes dénudées.
C’est visiblement l’année dernière qu’une belle-fille d’un médecin retraité avait porté plainte contre lui, dans le Maine-et-Loire. La plaignante, aujourd’hui âgée de 19 ans, accusait son beau-père, 66 ans, de l’avoir violée. Suite à ce dépôt de plainte, rapporte franceinfo, le parquet avait lancé une enquête préliminaire. Et vendredi, le procureur de la République à Angers Éric Bouillard a fait savoir par communiqué que le sexagénaire a été mis en examen pour viols incestueux, en plus d’avoir possiblement filmé des patientes dénudées lors d’examens.
Un médecin aurait filmé ses patientes de 2008 à 2020
Concernant les soupçons ayant traité à l’activité professionnelle du sexagénaire, l’enquête de gendarmerie avait effectivement donné lieu à la découverte d’images de patientes prises « au cours des examens [que le suspect] pratiquait ». Des clichés qui dateraient de 2008 pour le(s) plus ancien(s) et de 2020 pour le(s) plus récent(s). En outre, poursuit le parquet, le médecin retraité aurait réalisé des « images pornographiques de ses deux belles-filles mineures ». Il exerçait à Vauchrétien, commune portant désormais le nom de Brissac Loire Aubance, jusqu’en 2017.
Un consentement pas établi pour un volet du dossier
« Ce médecin a eu des attitudes avec ses patientes qui excédaient les gestes médicaux », a déclaré le procureur. « Il y a des actes sexuels avec des patientes dénudées. On a des images mais on est incapable de dire si les patientes sont consentantes ». L’identification de ces patientes n’est, par ailleurs, pas encore complète. Jeudi, le mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire et son nom est désormais inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Il risque, « si sa responsabilité venait à être établie définitivement, une peine de réclusion criminelle de 20 ans ».