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L’ONU déplore le “prospère” marché mondial des drogues

International
Par Jérôme,  publié le 23 juin 2017 à 15h00.

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a rendu public son rapport annuel jeudi à Vienne, en Autriche.

L’ONUDC l’affirme dans son rapport annuel publié hier : le marché mondial des drogues “prospère” et “se diversifie”. Cocaïne et opium sont produits en plus grande quantité, tout comme les drogues de synthèse se développent.

Et selon l’Office, pas moins de 250 millions de personnes à travers le monde auraient, au moins une fois en 2015, consommé des drogues.

Une production d’opium en hausse d’un tiers

Yuri Fedotov, à la tête de l’institution internationale, s’alarme : si “l’attention s’est portée récemment sur les menaces que faisaient planer la méthamphétamine et les nouvelles substances psychoactives (NSP), il ne faut pas oublier que la fabrication de cocaïne et d’opioïdes est en hausse”. Et selon lui, ces drogues “restent très préoccupantes”.

Concernant l’opium, sa production à l’échelle du globe a augmenté d’un tiers par rapport 2015; une hausse due à l’amélioration des conditions météo en Afghanistan. Pour autant, avec un total mondial de 6.380 tonnes, le record de 2014 n’est pas atteint.

Et s’il est un pays pour lequel la situation est jugée inquiétante, ce sont les Etats-Unis. En effet, la quantité d’héroïne qui y a été saisie a “fortement augmenté en 2015”, les auteurs du rapport concluant à une “véritable épidémie”.

Etat des lieux des drogues de synthèse

Quant à la diversification des drogues de synthèse, la tendance à l’expansion se poursuit. Cependant, “le marché reste dans l’ensemble de taille relativement restreinte”, si on le compare à celui des substances citées ci-dessus.

En outre, relève l’AFP, l’ONUDC déplore “le manque de données sur les modèles économiques du trafic de drogue, qui implique criminalité organisée et groupes armés non étatiques”. Le rapport souligne que “le trafic de drogue n’est plus l’apanage des grands groupes criminels fortement hiérarchisés”, ces derniers faisant de plus en plus place à “des réseaux horizontaux, moins rigides”.

Le Récap
  • Une production d’opium en hausse d’un tiers
  • Etat des lieux des drogues de synthèse
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