Loire : un détenu en garde à vue après avoir agressé une surveillante à la javel
Mardi matin dans la Loire, une surveillante de prison a été agressée à la javel par un détenu. Ce dernier, âgé d'une trentaine d'années, a été placé en garde à vue.
Les faits ont eu lieu mardi matin au centre pénitentiaire de la Talaudière, près de Saint-Étienne (Loire). Une surveillante y a été victime d’une lourde agression. Jean-Luc Perrot, représentant Ufap-Unsa de la prison, détaille les violences infligées : “Le détenu lui a jeté de la javel à la figure, puis lui a porté un coup de poing à la figure, avant de lui enfoncer les doigts dans les yeux et d’essayer de la mordre au cou, tout comme il a mordu un de nos collègues à un mollet.”
Agression d’une surveillante de prison : le suspect en garde à vue
20 Minutes rapporte que le détenu, âgé d’une trentaine d’années, a été placé en garde à vue. Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires de Lyon, a quant à lui donné des nouvelles de la surveillante de 53 ans. Elle “a été conduite au CHU d’où elle vient de ressortir pour être entendue par le service de police en charge de l’enquête ordonnée par le parquet de Saint-Étienne, puis par le service de médecine légale qui établira la durée de son interruption totale de travail (ITT)”. Selon lui, plusieurs collègues pourraient avoir été blessés ici.
Des revendications exprimées plus tôt par des détenus
Le samedi 3 avril dernier, soit une semaine et demie plus tôt, plusieurs dizaines de détenus avaient refusé de réintégrer leur cellules respectives. Le représentant Ufap-Unsa explique qu’ils réclamaient notamment “plus de consoles de jeux, la suppression des plexiglas au parloir et davantage de nourriture à la cantine”. “Dans ce contexte de tension, l’équipe du matin a refusé de prendre son service”, poursuit-il. Deux sections de l’équipe régionale d’intervention et de sécurité (ÉRIS) sont depuis arrivées en renfort. Toujours selon M. Perrot, l’administration pénitentiaire a autorisé le transfert de plusieurs détenus problématiques, comme cela avait été le cas suite à la rébellion du 3 avril.