L’épilation par lumière pulsée pointée du doigt par les autorités sanitaires
Les autorités sanitaires veulent mieux encadrer l’utilisation des lampes flash et de l'épilation par lumière pulsée afin de réduire les effets indésirables.
Si vos poils vous mènent la vie dure et que l’épilation traditionnelle n’est pas votre tasse de thé, vous allez peut-être un jour vous tourner vers l’épilation par lumière pulsée ou celle par des lampes flash.
Si l’épilation au laser et la lumière pulsée ont la même action sur le poil, cette dernière technologie est moins invasive. Notez que les zones tatouées, avec des grains de beauté ou encore avec des lésions cutanées sont à éviter. Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez abstenez-vous également, même chose si vous avez un traitement médicamenteux (voir la notice).
L’Anses appelle à encadrer le marché des appareils
Un responsable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) explique : “Il est nécessaire de mieux encadrer le marché des appareils et l’utilisation de cette technologie pour en limiter les effets indésirables (cloques par exemple). Il faut également mieux former les professionnels notamment dans les instituts de beauté. Ces appareils ne sont pas anodins pour la santé”. Mal maitrisée, l’épilation par lumière pulsée ou lampes flash peut provoquer des brûlures ou des lésions oculaires.
Pour Rémi Poirier de l’Anses, il faut ‘que les fabricants réalisent des études de tolérance préalables à leur mise sur le marché afin de maîtriser les risques pour la santé’. Une recommandation qui vise aussi à éviter autant des effets indésirables chez les particuliers qui utilisent eux-mêmes une lampe flash à domicile. Enfin, notez que les cabinets d’esthétique qui utilisent cette technique ne peuvent plus être poursuivis pour exercice illégal de la médecine. Selon la Cour de cassation, il n’est donc plus interdit aux instituts de beauté de pratiquer l’épilation définitive par lumière pulsée.