Léa Salamé sur le confinement : “Cet arrêt forcé m’a d’abord fait trébucher”
L'animatrice de France 2 qui a présenté hier l'émission "Vous avez la parole" sur la crise sanitaire a répondu aux questions du Figaro.
Thomas Sotto et Léa Salamé étaient hier soir en direct mais sans aucun public et avec la distanciation sociale nécessaire entre les quatre invités présents sur le plateau. Pour ce nouveau numéro, l’audience n’a pas été au rendez-vous puisque France 2 n’a réuni que 1,23 million de Français, soit 6,0% du public (4% FRDA-50). A nos confrères, la journaliste revenu en plateau a évoqué cette crise du coronavirus qu’elle a plutôt mal vécue : “Je ne sais pas mais je n’aimerais pas basculer dans une société craintive, nombriliste et égoïste. L’écueil où le ‘sanitairement correct’ devient la norme, où on ne se touche plus, on ne se voit plus car cachés derrière un masque me fait peur. Pendant deux mois, avec cette exaltation du moi, les guerres, la révolution féministe, tous les tourments de la société ont été balayés“, affirme Léa Salamé qui a du -comme beaucoup de Français- stopper ses activités télé et radio.
Les trois premières semaines ont été d’une souffrance absolue
Visiblement, Léa Salamé (maman d’un petit Gabriel (3 ans)) a souffert du confinement, et elle ne s’en cache pas : “Pour quelqu’un comme moi, stressée, qui jongle entre trois jobs à la radio et à la télé, cet arrêt forcé m’a d’abord fait trébucher. Les trois premières semaines ont été d’une souffrance absolue. J’avais le sentiment qu’on m’enlevait ma liberté. Le silence, l’ennui, le ralentissement, le vide… Toutes ces choses qui m’effrayaient m’ont finalement apporté de la sérénité. Les liens familiaux se resserrent. J’appelais tous les jours mes parents, mes beaux-parents. J’ai pris plaisir à jouer avec mon fils et mon beau-fils. Au moment du déconfinement, j’étais même nostalgique. Enfin pas plus de deux jours“, prévient la journaliste de France 2.
Dans un mot de conclusion sur le plateau de #VALP, l’avocat et écrivain François Sureau cite le dossier de naturalisation du romancier Joseph Kessel : "un Russe [dont les] manières laissent à désirer. La qualité de ses sentiments envers la France est incontestable. Avis positif" pic.twitter.com/BodKrzD7e6
— Vous avez la parole (@VALP) June 4, 2020