Le patron du Medef fait un premier bilan des émeutes : “Il y a pour plus de 1 milliard d’euros de dégâts pour les entreprises”

Représentant des chefs d'entreprises français, Geoffroy Roux de Bézieux s'est confié dans les colonnes du Parisien du jour sur le bilan des émeutes pour les entreprises.

Nous sommes confrontés avant tout à un problème d’autorité de l’Etat (Geoffroy Roux de Bézieux)

Alors qu’il passera la main à la présidence du Medef dès jeudi, Geoffroy Roux de Bézieux a tiré un premier bilan économique des émeutes qui ont lieu en France depuis le 28 juin. Si près de 100 mairies ont été attaquées (source ministère de l’Intérieur), les entreprises Françaises ont également subi des dégâts qui se chiffrent à plus de 1 milliard d’euros.

200 commerces ont été pillés

Des chiffres, Geoffroy Roux de Bézieux en donnent : 300 agences bancaires et 250 bureaux de tabac détruits à travers la France lors ou encore 200 commerces pillés par des délinquants après plusieurs nuits de violences suite au décès de
Nahel tué par un policier, un adolescent de 17 ans qui conduisait sans permis (et sans aucune assurance) et qui n’a pas obtempéré à la demande des policiers de couper le moteur de sa Mercedes flambant neuve (son nom était rattaché à déjà 4 refus d’obtempérer).

Confiant sur le fait que ces commerces concernés seront indemnisés par les assurances

Cependant, Geoffroy Roux de Bézieux se dit “confiant sur le fait que ces commerces concernés seront indemnisés par les assurances après les propos de Bruno Le Maire.

Il y aura certainement une baisse des réservations de vacances cet été alors que la saison était prometteuse

Pour le patron du Medef, le tourisme risque de souffrir de cette image déplorable de la France : “Vous savez, les vidéos des émeutes qui ont circulé dans le monde, dégradent l’image de la France. C’est toujours difficile de savoir si l’impact sera durable, mais il y aura certainement une baisse des réservations cet été alors que la saison était prometteuse. Des séjours ont d’ailleurs déjà été annulés“, affirme Geoffroy Roux de Bézieux.

Le patron a conclu son interview avec ces mots : “Nous sommes confrontés avant tout à un problème d’autorité de l’Etat”.