L’alpinisme est entré au patrimoine immatériel de l’Unesco
France, Italie et Suisse ont œuvré de concert pour promouvoir cette pratique qui tire son nom des Alpes, chaîne commune aux trois pays.
Mercredi 11 décembre, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine immatériel de l’humanité de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) se réunissait à Bogota, en Colombie. L’alpinisme, l’art de gravir des sommets et des parois en haute montagne, a été inscrit au patrimoine immatériel. Et ce, grâce à l’action conjointe du comité de pilotage initié en 2011 par les communes de Chamonix (France), Courmayeur (Italie), puis celle d’Orsières (Suisse) en 2017.
Une pratique plus que bicentenaire
Si les premières traces de cette pratique peuvent être trouvées dès l’Antiquité, une année bien précise marque son acte de naissance. En effet en 1786, Michel Gabriel Paccard et Jacques Balmat partent de Chamonix pour gravir le Mont-Blanc. Le premier est notable, le second est pauvre et à eux deux ils symbolisent les valeurs de l’alpinisme. Claude Gardien, guide et chargé de mission côté français, rappelle que le « style alpin » consiste en des ascensions réalisées avec un minimum d’aide et d’équipements, et « dans le respect de l’environnement et des populations, avec une éthique ».
🔴 FLASH
L'alpinisme a été ajouté à la Liste du #PatrimoineImmatériel.
Félicitations à la #France🇫🇷, l’#Italie🇮🇹 et la #Suisse🇨🇭 ! 👏👏
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— UNESCO en français (@UNESCO_fr) December 11, 2019