L’ADN d’un seul être humain aussi riche que 50 nouvelles
Dans un texte académique datant de 1996, le physicien Stephen Hawking indiquait que le code génétique d'un seul être humain était aussi riche en informations que cinquante nouvelles.
À la manière d’un programme informatique régi par une série de 0 et de 1, un être humain se définit principalement par son code génétique. Mais si le code binaire a été créé par l’humanité, il n’en est pas de même de l’ADN. Dans une lecture académique datant de 1996, le physicien britannique Stephen Hawking reconnaissait que lui-même n’avait aucune idée de l’origine de l’ADN : « Nous ne savons pas comment les molécules d’ADN sont apparues. Les chances qu’une molécule d’ADN naisse de fluctuations aléatoires sont très faibles. Certains ont donc suggéré que la vie est venue d’ailleurs sur Terre et que des graines de vie flottent dans la galaxie. Cependant, il semble peu probable que l’ADN puisse survivre longtemps aux radiations de l’espace. »
Quelque 3 milliards d’acides nucléiques dans l’ADN humain
Malgré tout, des mystères du code génétique humain ont été résolus au fil du temps : « Il n’y a pas eu de changement détectable dans l’ADN humain, dû à l’évolution biologique, au cours des dix mille ans d’histoire. Mais la quantité de connaissances transmises de génération en génération a énormément augmenté. L’ADN des êtres humains contient environ trois milliards d’acides nucléiques. Cependant, une grande partie des informations codées dans cette séquence sont redondantes ou inactives. »
Les livres transmettent plus efficacement
Plus loin dans son texte, Stephen Hawking établit une comparaison pour faciliter la compréhension de son propos. Il indique ainsi que du fait que la somme d’informations utiles dans l’ADN humain représente environ 100 millions de bits et un roman deux millions, le code génétique humain est donc aussi riche que 50 nouvelles. Et d’ajouter que les livres transmettent bien plus d’informations que l’ADN (100 000 fois plus), en soulignant ainsi qu’une bibliothèque nationale renferme l’équivalent de dix mille milliards de bits.