La Russie ne veut pas de “leçons” de maintien de l’ordre de la part de la France
Après les très nombreuses arrestations effectuées samedi lors d'un rassemblement, le ministère français des Affaires étrangères avait appelé à la "libération rapide" des manifestants.
Samedi dernier à Moscou, une manifestation non-autorisée a conduit à près de 1.400 arrestations, d’après une ONG. L’opposition entendait protester contre le rejet de la candidature de plusieurs candidats pour des élections locales devant avoir lieu en septembre. Pour l’ONG, c’est jamais vu depuis le retour du président Poutine au Kremlin en 2012.
“C’est la même chose en France”
Lundi, le ministère français des Affaires étrangères avait appelé à la “libération rapide” des manifestants arrêtés, et exprimé “sa profonde préoccupation devant ces évolutions récentes”. Mais sur Facebook, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, postait mercredi : “C’est la même chose en France où pendant environ un an de véritables combats ont opposé les manifestants et la police, selon les Français eux-mêmes”, en évoquant les Gilets jaunes.
En ajoutant : “Les autorités françaises ont pratiqué sur leur population toutes les sortes de méthodes répressives: du gaz lacrymogène et des canons à eau aux arrestations en masse”.
Amendes et détentions provisoires
Mme Zakharova a également avancé que “Les manifestations n’étaient pas autorisées et la police agissait comme si (les manifestants, ndlr) étaient des occupants étrangers et pas comme s’il s’agissait de la population française”.
Mardi, les tribunaux russes ont annoncé avoir ordonné une soixantaine de détentions provisoires et condamné plus de 160 personnes à des amendes après les événements de samedi.
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