La répression des fraudes épingle les salles de sport
Des anomalies auraient été détectées dans les contrats de plus de la moitié des salles de sport.
La pratique du sport est plus que jamais à la mode en France et chaque année, ce sont 5,5 millions de Français qui fréquentent les salles de sport. Pas étonnant que ces dernières se multiplient à vitesse grand V sur le territoire, proposant des concepts toujours plus innovants à des tarifs toujours plus bas.
Depuis 2016, la DGCCRF se penche de très près sur ce secteur qui serait touché par de nombreux abus. Aujourd’hui, une étude approfondie vient confirmer les doutes de l’époque.
67 % des salles présentent des anomalies
L’enquête de la DGCCRF a été relayée par nos confrères de RTL. Le constat est assez alarmant sur les pratiques commerciales des salles de sport puisqu’elles seraient 67 % à comporter des anomalies selon cette étude.
La répression des fraudes a relevé plusieurs points. Premièrement, une certaine opacité dans la tarification et dans les conditions générales de vente. 40 % des salles ne seraient pas assez transparentes à ce sujet. Aussi, les contrats qui lient ces salles à leurs clients comportent bien souvent des clauses abusives.
Pratiques commerciales trompeuses
Certaines salles modifient également leur mode de fonctionnement sans pour autant prévenir leurs abonnés (changement d’horaire, modification de tarif) et ne leur laissent pas le choix de s’adapter.
Pour finir, la DGCCRF a décelé des pratiques commerciales trompeuses dans 12 % des salles étudiées. Ainsi, ces dernières oublient parfois de mentionner certains frais d’inscription ou proposent des promotions qui s’avèrent au final moins intéressantes que l’offre basique. Les offres « sans engagement », mais qui nécessitent un préavis pour se désinscrire posent également problème.
Les campagnes de communication sont également pointées du doigt, notamment lorsqu’elles décrivent des sports qui ne sont pas dispensés dans ces salles. Dans tous les cas, la répression des fraudes exhorte les sportifs à bien éplucher les CGV et à ne pas signer trop hâtivement un contrat qui pourrait devenir compliqué à casser.