La question des parrainages anonymes relancée par Marine Le Pen
D'après la candidate du Front national, les élus n'osent pas signer les parrainages à cause des pressions que peut engranger l'adhésion à un parti d'extrême droite. Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a annoncé qu'il se pencherait sur la question des parrainages anonymes.
Il faut rappeler que le parrainage était à l’origine une méthode destinée aux élus pour qu’ils présentent le candidat qu’ils jugent le plus apte à devenir Président. Le FN soutient d’ailleurs que le parrainage est passé du « statut d’acte administratif » à celui de « véritable soutien politique « , relégué par les médias et la presse. Pour cette raison, les candidats extrémistes tels que Marine Le Pen ne parviendraient pas à réunir les 500 signatures nécessaires.
Pour certains, il est tout de même normal que les gens sachent qui soutient qui et dans ce cas, le principe d’anonymat remet en cause la confiance accordée aux élus. L’anonymat ne fait donc pas l’unanimité.
Le débat reste toujours aussi vif puisque le Conseil constitutionnel, seule institution pouvant changer le principe de parrainage, a décidé d’examiner la question en urgence avant le 22 février. Ceci permettra une mise en application rapide de la décision avant le premier tour des élection, le 22 avril.