La légende de l’humour américain Carl Reiner est décédée à l’age de 98 ans
Peu de personnalités de la scène peuvent se targuer d'un carrière aussi riche que Reiner : cet auteur-scénariste-réalisateur-humoriste aux multiples talents à marqué plusieurs générations de scénaristes aux Etats-Unis.
C’est un monstre de l’humour made in America qui s’est éteint dans la journée du lundi 19 juin à Beverly Hills : Carl Reiner, touche-à-tout du grand comme du petit écran et père du réalisateur Rob Reiner, est mort à l’âge de 98 ans.
70 ans de carrière
Ayant commencé sa carrière sur les planches de Broadway avant d’atteindre une renommée nationale au petit écran en participant à des émission humoristiques aux cotés de Sid Caesar puis Mel Brooks à la fin des années 50, Reiner produira et scénarisera la sitcom The Dick Van Dyke Show de 1961 à 1966 – inédite dans les pays francophones, cette série humoristique pionnière dans le genre de la comédie à la télévision est rentrée dans les annales des antennes outre-Atlantique et restera sans nulle doute sa création la plus renommée.
Réalisateur hors-pair
Reiner s’adonna alors au grand écran – de part ses talents derrière la caméra avec notamment Steve Martin dans Un vrai schnock en 1979 et Les cadavres ne portent pas de costard en 1982, mais également en tant que seconds rôles dans d’innombrables long-métrages. Le public français se souviendra certainement de ses apparitions dans la peau de Saul Bloom au cours de la trilogie des Ocean’s Eleven de 2001 à 2007. Il continua à exercer son sens de l’humour sans pareil sur Twitter, dernières mémoires d’un esprit pas comme les autres.
Is it because I'm Jewish I feel guilty if I dont come up with a daily tweet? Do Gentiles have similar guilt about their twitter neglect.
— carl reiner (@carlreiner) March 23, 2013
« Est-ce que c’est parce que je suis Juif que je me sens coupable lorsque je n’écris pas un tweet par jour ? Est-ce que les goys ressentent une culpabilité similaire quant à leur négligence de Twitter.«