La Corée du Nord tire un missile capable d’atteindre les États-Unis
Ce tir avait été précédé par le lancement d’un missile à courte portée, et il a été condamné par l'Occident.
Ce lundi 18 décembre, la Corée du Nord a procédé au tir d’un missile balistique d’une portée suffisamment importante pour atteindre potentiellement les Etats-Unis.
Dans la nuit, avant ce tir, un précédent de courte portée avait également été tiré.
Un contexte de tensions
Il y a quelques jours, la Corée du Sud et les Etats-Unis avaient mis en garde Pyongyang que toute attaque nucléaire” à l’encontre des États-Unis ou de leurs alliés entraînerait la fin du régime de Kim Jong-un.
D’après l’armée sud-coréenne, le missile s’est abîmé dans la mer du Japon après avoir parcouru un millier de kilomètres. Le vice-ministre parlementaire de la Défense du Japon, Shingo Miyake, a précisé que ce type de missile “pourrait avoir la capacité de voler plus de 15 000 km, et dans ce cas, tout le territoire des États-Unis serait à sa portée”.
Japon et Etats-Unis condamnent
Dans un communiqué transmis à l’AFP, le porte-parole du Département d’État américain indique que “Ces lancements, comme les autres tirs de missiles balistiques effectués par Pyongyang cette année, constituent une violation de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies”.
Fumio Kishida, premier ministre japonais, a pour sa part condamné “fermement” ces tirs qui constituent selon lui une “menace pour la paix et la stabilité dans la région”.
Le “ferme soutien” de la Chine
Aujourd’hui encore, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a assuré à Pyongyang le “ferme soutien” du pays au régime de Pyongyang. La Corée du Nord s’est déclarée en 2022 puissance nucléaire “irréversible” et a annoncé plusieurs fois qu’elle n’abandonnerait jamais son programme nucléaire, considéré comme essentiel à sa survie.
Au mois de novembre dernier, la dictature est parvenue à mettre en orbite un satellite espion Malligyong-1.