Koh-Lanta : Un spectateur en garde à vue après avoir menacé de décapiter l’un des candidats, professeur d’histoire
Le spectateur n'a pas apprécié les choix stratégiques de Laurent dans Koh-Lanta.
Koh-Lanta est un programme phare de TF1, diffusé depuis plusieurs années et des spectateurs toujours au rendez-vous. Une émission dont la dernière saison est actuellement diffusée, avec son lot de retournements de situation et autres stratégies des candidats pour l’emporter. Mais un spectateur en particulier n’a pas apprécié les choix d’un participant, Laurent, professeur d’histoire, et a décidé de le menacer de décapitation sur les réseaux sociaux. Le suspect a depuis été placé en garde à vue, rapporte le Parisien. Une affaire qui rappelle celle de Samuel Paty, enseignant décapité par un terroriste le 16 octobre dernier.
Un homme de 30 ans menace Laurent et sa fille
C’est le lundi 2 novembre que Laurent allait réaliser une vidéo pour rendre hommage à Samuel Paty, enseignant assassiné par un terroriste après avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo. Un homme a alors contacté le candidat de Koh-Lanta sur Instagram pour le menacer. Ce dernier a immédiatement supprimé son compte avant que Laurent ne le retrouve sur Facebook et lui demande des explications sur ces menaces. L’homme lui a alors répondu « Je vais te décapiter », faisant référence à Samuel Paty en ajoutant « c’est un truc de prof d’histoire ». L’internaute a également menacée la fille de Laurent, avant que le candidat ne décide de porter plainte à Grenoble, le lendemain.
Les enquêteurs ont alors retrouvé l’internaute menaçant grâce à son adresse IP. Il s’agit d’un ingénieur au chômage qui n’a pas nié les accusations lors de sa garde à vue. L’homme explique avoir été motivé par les choix de Laurent dans Koh-Lanta qui lui ont déplu. Une enquête est toujours en cours.
D’après l’Article 222-17 du code pénal, une menace de mort en ligne est « punissable est punie de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende » et « la peine est portée à trois ans d’emprisonnement et à 45 000 euros d’amende s’il s’agit d’une menace de mort ».