Koh Lanta : Les immondes déclarations de deux naufragés

Koh Lanta est un jeu assez sympathique lorsque l’on est sur son canapé. L’histoire est bien différente dès que l’on passe derrière le petit écran. Deux candidates ont souhaité raconter la catastrophe qu’elles ont vécue.

Koh Lanta n’est pas vraiment un parcours de santé, mais les deux aventurières étaient loin de s’imaginer que l’aventure allait se transformer en un vrai cauchemar. Plusieurs mois après la fin du tournage, Marylou et Camille ont souhaité se confier sur les conditions réelles du camp. Lorsqu’ils sont appelés pour participer, les aventuriers apprennent avec surprise qu’ils ne peuvent transporter que le minimum, à savoir un short, t-shirt, pull, une tenue de ville et deux paires de chaussures. C’est tout de même bien plus que le strict minimum, les bagages sont presque inexistants. La trousse de toilette est donc totalement bannie de l’aventure. Certaines filles étaient passées chez l’esthéticienne pour éradiquer les poils et d’autres ont eu recours à la dernière méthode d’épilation.

C’est beurk Koh Lanta

Ceux qui ont les cheveux longs n’avaient pas le droit d’emmener un élastique, ils devaient donc utiliser une liane. Et puis au bout de quelques jours, les cheveux sont tellement répugnants qu’ils tiennent seuls et n’ont plus besoin d’être attachés. Les déclarations des deux candidates sont assez incroyables puisque Camille indique au Parisien « Je ne pouvais plus passer la main dans mes cheveux. Quand je suis sortie du jeu, je suis allée tout droit chez le coiffeur ». Elle a également été contrainte de mentir pour la confidentialité, la jeune femme a donc déclaré qu’elle avait participé à une mission humanitaire. Pour l’hygiène c’est totalement insoutenable, pour les dents ? Il y a la canne à sucre, le sable est à bannir il abîme l’émail. Pour les peaux mortes ? Camille a eu recours au gommage avec le sable de Malaisie.

En ce qui concerne les poils, nous ne les voyons pas à l’écran, car les caméramans ne filment pas les jeunes femmes en mauvaise posture. Ainsi, Marylou avait le réflexe de baisser les bras, mais pour les jambes, interdiction de filmer. Enfin, la dernière révélation fracassante des deux candidates concerne les sanitaires. Elles étaient loin d’imaginer le concept, elles pensaient que des toilettes étaient installées sur le camp. Elles vont rapidement se rendre compte que les WC se forment dans la terre avec un petit trou. Et les règles ? Les femmes obtenaient des tampons biodégradables qu’elles pouvaient abandonner dans la forêt, mais certaines n’ont pas eu de cycle pendant plusieurs mois comme l’indique Marylou « On est tellement carencées qu’on n’a plus nos règles et ce pendant plusieurs mois ».