Karine Le Marchand / Une Ambition intime: “Lors d’une interview, il faut susciter la confiance chez l’autre”

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Par Lionel Durel,  publié le 7 février 2018 à 10h30.

Hier soir en prime sur M6, Karine Le Marchand invitait l'humoriste Franck Dubosc dans la version "people" d'"Une Ambition intime". Pour l'occasion, Karine Le Marchand revient sur l'exercice de l'interview.

Pour la première de la version “people” d'”Une Ambition intime”, Karine Le Marchand a réuni hier soir 2.613.000 personnes, soit 11.8% de part de marché. Un score correct qui place M6 sur le podium derrière TF1 et France 3.

La fonction ne fait pas l’homme. Une interview, c’est un peu comme une histoire d’amour

Parfois critiquée avec “Une ambition intime” lors de ses interviews avec les politiques, Karine Le Marchand explique dans Télé 7 Jours qu’elle ne change pas sa façon d’interviewer, que ce soit des vedettes ou des agriculteurs :
“La fonction ne fait pas l’homme. Une interview, c’est un peu comme une histoire d’amour : il faut susciter la confiance chez l’autre, et ne jamais le trahir, même si on ne partage pas ses opinions. Pendant un entretien, je tâtonne, j’observe et, grâce à un geste, un regard, je sais où je dois aller ou non. C’est comme si je tirais un fil, que tout à coup il n’y a plus qu’à dérouler. Mon interlocuteur se livre, et, moi, je suis émue“, indique Karine Le Marchand.

Lorsque Franck Dubosc pleur, c’est la vérité qui émeut

Hier soir et à plusieurs reprises, Franck Dubosc a essuyé ses larmes. Pour Karine Le Marchand, l’émotion est alors très forte “C’est la vérité qui émeut, parce qu’elle réveille en nous des choses enfouies. Quand il me parle de son père et qu’il ne maîtrise pas ses larmes, cela nous touche parce que cela nous renvoie à notre famille, à notre mort. Quand il me raconte ce dernier jour avec lui, devant une partie d’échecs, nous sommes dans sa tête…“, conclut l’animatrice-productrice d’M6.

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