Joggeuse tuée : Un homme a été placé en garde à vue
À Nîmes, jeudi dernier une joggeuse d’une trentaine d’années était retrouvée massacrée sur le chemin des Sangliers dans le secteur Courbessac. Les enquêteurs ont réalisé une enquête de voisinage.
Les policiers de Montpellier ont mis en garde à vue un homme d’origine anglaise. Il y a quelques jours un témoin avait adressé une description précise aux enquêteurs leur permettant de réaliser un premier portrait-robot. Cet homme de 32 ans correspond physiquement, il pourrait donc être impliqué dans le meurtre, mais pour l’instant des vérifications doivent être faites. Ce suspect habite à quelques centaines de mètres du lieu du drame. Après la découverte du corps de la joggeuse jeudi soir, une enquête de voisinage avait été mise en place. C’est grâce à cette méthode qu’ils ont remarqué que cet individu présentait sur ses mains des griffures. Ces dernières pourraient correspondre à celles laissées par des ronces selon le médecin légiste. Il faut savoir que la jeune femme a été retrouvée dans un bosquet où des ronces étaient présentes. La police n’a pas voulu négliger cette piste.
Un domicile perquisitionné
Mardi matin, les enquêteurs se sont dirigés vers le domicile de l’homme pour effectuer une perquisition. Il a assisté à cette scène tout en ayant les mains menottées. Les policiers tentaient de retrouver des indices pouvant le relier à cette affaire, comme des vêtements ensanglantés. Cette perquisition a fait du bruit dans le hameau, l’une des voisines était choquée, elle ne pouvait pas penser que cet homme pourrait être impliqué dans un meurtre, car c’est « quelqu’un de très gentil, un garçon très poli ». Selon une source proche du dossier, cet individu serait originaire du sud-est de la Grande-Bretagne.
Des analyses ADN
Ce lundi, les résultats de l’autopsie ont été connus. La joggeuse a été tuée avec une arme blanche et agressée sexuellement. Le parquet avait indiqué qu’elle n’avait pas été violée, car le meurtrier « n’aurait pas pu parvenir à ses fins », la jeune femme se serait débattue. Des analyses ADN sont également en cours puisque les policiers ont retrouvé sur place une lame de cutter, des pierres ensanglantées. Des traces biologiques sont également présentes sur la scène de crime et le corps de la jeune femme.