James Foley : la mère du reporter exécuté s’en prend au gouvernement américain
La mère du journaliste James Foley a récemment révélé à CNN que le cas de son fils lui était apparu telle "une gêne" pour les États-Unis.
Après avoir été retenu captif en Syrie depuis près de deux ans, le journaliste James Foley fut exécuté en fin de mois dernier par l’un de ses ravisseurs. Les mots alors prononcés par la mère du reporter étaient principalement dirigés vers lui et le remerciaient notamment pour tout ce qu’il avait été durant sa vie.
Environ un mois après les faits, Diane Foley semble déplorer l’attitude manifestée par le gouvernement américain à l’égard de son fils. Au micro de CNN (des propos partiellement rapportés par Le Point), elle a ainsi laissé entendre que la libération de son fils n’aurait jamais vraiment été planifiée par l’administration américaine en raison de plusieurs facteurs.
James Foley : sa famille limitée dans ses actions ?
Ainsi, selon elle, on avait signifié à la famille de James Foley que les États-Unis ne lanceraient pas une attaque militaire en Syrie et qu‘il n’y aurait pas d’échange avec un prisonnier. De plus, les proches du reporter auraient subi des pressions pour ne pas rassembler l’argent d’une rançon qui aurait été remise aux ravisseurs de James Foley.
John Kerry n’en savait rien
Pour Diane Foley, ses efforts pour libérer son fils ne rentraient apparemment pas dans les « intérêts stratégiques » des États-Unis et semblaient représenter « une gêne pour le gouvernement ». Interrogé plus tard sur le sujet alors qu’il se trouvait en Turquie dans le cadre d’une tournée, le secrétaire d’État américain John Kerry a quant à lui exprimé son ignorance quant aux présumées instructions que le gouvernement aurait transmises à l’égard de la famille du journaliste.