Isère : découverte d’un corps emballé dans du film alimentaire, un suspect incarcéré
Dimanche soir à La Tour-du-Pin, en Isère, c'est dans un appartement qu'un corps avait été découvert, emballé dans du film alimentaire. Deux suspects avaient alors été interpellés. Un homme a depuis été mis en examen et incarcéré.
Les faits remontent au week-end dernier dernier, à La Tour-du-Pin (Isère). Dimanche soir, les gendarmes étaient intervenus dans un immeuble où un résident venait de les appeler après avoir été surpris de voir un voisin lui réclamer une scie pour faire disparaître un corps. Les enquêteurs de la brigade de recherches de La Tour-du-Pin avaient alors découvert, dans un appartement, un corps enveloppé dans du film alimentaire. Deux autres personnes qui se trouvaient sur les lieux avaient alors été interpellées et placées en garde à vue.
Corps dans du film alimentaire : le suspect avoue avoir poignardé la victime
La victime était apparue comme un homme de 54 ans sans domicile fixe. Celui-ci aurait donc perdu la vie la nuit précédente au cours d’une soirée alcoolisée. Le Dauphiné Libéré, qui avait révélé l’information, rapporte depuis qu’un suspect a été mis en examen et incarcéré. Il s’agit vraisemblablement de l’un des hommes qui avait été placé en garde à vue. C’est d’ailleurs durant cette dernière que l’homme de 30 ans a reconnu avoir porté des coups de couteau au quinquagénaire. Des violences qu’il aurait commises après avoir été lui-même frappé.
Le complice lui aussi mis en examen
Le trentenaire, déjà connu pour des faits de violences et des dossiers de stupéfiants, a été mis en examen pour “meurtre”. Quant au troisième homme qui se trouvait avec lui, âgé de 50 ans et locataire de l’appartement, le parquet de Grenoble indique qu’il a été “mis en examen du chef de complicité de meurtre et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre sur le lieu des faits et de contacter les témoins et le co-mis en examen, obligation de résidence en un lieu fixé par le juge, obligation de soins et pointage tous les 15 jours”. Un parquet qui a, sans délai, fait appel de la décision du placement sous contrôle judiciaire.