Il pirate 50 000 imprimantes pour inciter leurs propriétaires à s’abonner au Youtubeur PewDiePie
Le hacker ne veut pas que la chaîne de son idole se fasse dépasser par la chaîne indienne T-Series.
Ce pirate informatique semble avoir inventé une toute nouvelle forme de revendication chez les hackers ! Un fan de Felix Kjellberg, plus connu sous le nom de PewDiePie qui possède la chaîne YouTube qui comptabilise le plus d’abonnés dans le monde, a en effet réussi à pirater près de 50 000 imprimantes pour forcer leurs utilisateurs à s’abonner à la chaîne de son idole.
Impression automatique
Ce sont les spécialistes du site The Verge qui ont repéré l’information. Tout commence lorsque de nombreux utilisateurs de Twitter ont indiqué que leur imprimante s’était subitement mise à sortir automatiquement des impressions bien étranges.
So this just randomly printed on one of our work printers. I think @pewdiepie has hacked our systems. pic.twitter.com/wSG9cprJ4s
— Dr.Moxmo (@Dr_Moxmo) November 29, 2018
Un tract signé par « une girafe amicale » leur demandait en effet de s’abonner à la chaîne du YouTubeur Pew Die Pie tout en se désabonnant de la chaîne indienne T-Series tout en partageant le hashtag #SavePewDiePie sur Twitter.
Le hacker dresse une liste d’autres revendications assez amusantes comme « effectuer un dab’ comme Wiz Khalifa » ou « supprimer l’application TikTok » se son smartphone. Le pirate conseille également aux personnes visées de mettre à jour leur imprimante pour éviter d’être piratées à nouveau !
PewDiePie en perte de vitesse
Pour expliquer son geste, le hacker précise que son Youtubeur préféré est en passe de se faire dépasser en nombre d’abonnés par la chaîne YouTube indienne T-Serie, spécialiste du cinéma Bollywoodien. Impensable pour les fans du vidéaste qui multiplient les initiatives pour tenter de retarder l’échéance.
Le hacker a expliqué à The Verge qu’il ne lui avait fallu que 30 minutes pour programme le logiciel qui lui a permis de pirater toutes ces imprimantes. Il a également précisé qu’il n’est pas allé jusqu’au bout de sa démarche, car il avait détecté 800 000 appareils vulnérables.