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Hommes transgenres : la prise d’hormones de testostérone sur un an ne détruirait pas les ovaires

Sciences
Par Gael Brulin,  publié le 25 mars 2019 à 16h30.

Selon une étude israélienne, après un an de prise d'hormones de testostérone, les hommes transgenres conserveraient des ovaires en bon état de fonctionnement.

Afin de devenir un homme, les personnes nées femme et ne se sentant pas à leur place dans le corps qui leur a été offert ne passent pas nécessairement sur la table d’opération. Un certain nombre ont ainsi recours aux hormones de testostérone censées leur conférer la virilité souhaitée.

Selon des chercheurs israéliens, dont l’étude a été présentée samedi dernier lors la conférence annuelle de la Société américaine d’endocrinologie à La Nouvelle-Orléans (États-Unis), au terme d’un an de prise de ces hormones, les hommes transgenres conserveraient des ovaires en bon état de marche.

Hommes transgenres et hormones de testostérone : une étude rare

Pour parvenir à ces résultats, rapportés par Le Figaro, des médecins du centre médical pour personnes transgenres de l’hôpital Sourasky de Tel Aviv ont sollicité 52 hommes transgenres âgés de 17 à 40 ans. Des volontaires qui ont été suivis un an durant alors qu’ils prenaient des hormones de testostérone par injections.

Si des résultats complets n’ont pu être obtenus que pour 32 de ces hommes transgenres, on nous souligne que ce faible échantillon reste malgré tout notable en raison du nombre réduit d’études de ce type.

Une reproduction restant possible

A été constaté un recul du niveau d’hormone anti-müllérienne (AMH), même si ce taux est resté à un niveau de fertilité normal. Ce niveau permet d’être renseigné sur la réserve ovarienne, autrement dit, sur le nombre restant d’ovocytes. Les auteurs de cette étude estiment qu’avec un chiffre étant passé de 5,65 à 4,89 nanogrammes par millilitre, ce taux leur est apparu minimal donc suffisant pour permettre la reproduction.

Par voie de communiqué, Yona Greenman, l’une des signataires des travaux officiant à l’hôpital Sourasky, relève le caractère inédit de l’observation réalisée : “Nos travaux montrent pour la première fois qu’après un an de traitement de testostérone, la fonction ovarienne est conservée à un degré qui permet la reproduction”.

Le Récap
  • Hommes transgenres et hormones de testostérone : une étude rare
  • Une reproduction restant possible
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