Hauts-de-Seine : le corps momifié d’une septuagénaire découvert à son domicile
Vendredi à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, le corps momifié d'une septuagénaire a été découvert à son domicile. Cette femme serait décédée il y a cinq ans.
Vendredi dernier à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, le corps momifié d’une septuagénaire a été découvert dans le logement qu’elle occupait. Plusieurs éléments laissent à penser que cette femme a perdu la vie alors qu’elle était âgée d’une soixantaine d’années. Le Parisien rapporte que le cadavre était dans un état de décomposition “très avancé” et que la victime aurait eu 74 ans aujourd’hui.
Retrouvée momifiée, elle serait morte 5 ans plus tôt : du courrier qui s’entassait
Les quelques aliments retrouvés dans le réfrigérateur de cette locataire affichaient des dates de péremption dépassées depuis longtemps, et sa boîte aux lettres d’afficher pratiquement complet. La gardienne de l’immeuble confirme une accumulation de courriers s’étant étalée des années durant : “Cette boîte, elle était pleine à craquer. Et d’après ce que j’ai pu voir, les lettres les plus anciennes datent bien de l’année 2015…” Cette gardienne, en poste depuis 2014, n’avait d’ailleurs jamais croisé le regard de cette résidente : “Pour être honnête, je pensais même que cet appartement était inoccupé. Quand on pense que personne ne s’est soucié du sort de cette pauvre femme pendant toutes ces années… Elle est morte seule, dans l’indifférence totale. C’est tout simplement affreux.”
Le bailleur avait mandaté un huissier
La victime avait emménagé en décembre 1997, et un voisin indique qu’“elle ne recevait jamais personne”. Le corps a été découvert vendredi après-midi par un huissier, lui-même mandaté par le bailleur. Ce dernier explique sa démarche : “Le loyer était réglé sans problème par virement automatique mais nous ne parvenions pas à entrer en contact avec cette locataire. Les courriers restaient tous sans réponse et personne ne répondait quand on envoyait quelqu’un frapper à sa porte. On a cru à un moment que ce logement était en réalité sous-loué et on a engagé une procédure de reprise du logement.”
Si les voisins de cette locataire ne semblent avoir pas été interpellés par l’odeur dégagée par le corps, la gardienne se souvient d’une “odeur infecte” dans les parties communes il y a environ 4 ans. Mais elle l’avait alors attribuée à “la colonne du vide-ordures”, comme cela arrive parfois. Aujourd’hui, Élodie apparaît faire le lien avec ce décès : “Je ne m’en remets pas. Si j’avais su que cette pauvre femme était là, je lui aurais tendu la main, j’aurais tenté de lui venir en aide…”