Eurockéennes 2014 : FAUVE, le spleen du 21ème siècle
FAUVE a chanté sur la Green Room des Eurockéennes de Belfort 2014, un an après leur 1er passage.
Il y a un an, ils étaient une des révélations des Eurockéennes de Belfort. Fait exceptionnel, ils reviennent un an plus tard sur la Green Room. En 2013, ils avaient un EP. Cette année, ils ont un album.
Ils, ce sont les membres du collectif FAUVE. Ils sont arrivés sur le festival belfortin très décontractés : mi-festivaliers, mi-artistes, la beauté de l’anonymat qu’ils cultivent. La magie de la première fois a disparu pour les membres du collectif, mais ils savourent encore chaque moment de cette nouvelle vie. Aux Eurockéennes, on les retrouve sur un ponton au bord de l’étang de Malsaucy, très détendu : « Fauve est encore extrêmement jeune ».
FAUVE : le syndrôme de Peter Pan ?
« On ne s’imagine pas vieillir », explique Simon,un des membres du collectif. « Pour le moment, on a la tête dans le guidon. Mais c’est dans le bon sens du terme. On ne se pose pas de questions. » Pour le moment. Mais nous, on a des questions. Pour la suite, qu’est-ce que FAUVE a prévu ? Le collectif est avide de connaissances et de rencontres. Très actifs sur les réseaux sociaux, ils n’hésitent pas à faire appel à des personnes extérieures pour de nouvelles collaborations. Mais ils ne sont pas à la recherche pas d’un simple featuring. C’est un savoir-faire qu’ils souhaitent intégrer au collectif. Ils ont « envie d’apprendre de nouvelles choses ». D’ailleurs, ils ne se considèrent pas comme des artistes, mais des artisans.
La 2nde partie de l’album Vieux Frères va bientôt sortir. Mais pour la suite ? « Fauve aura une fin », assure Simon, un des membres du groupe. Pas tout de suite bien sûr. Autre possibilité, ils se voient bien transmettre le flambeau. Après tout c’est le principe d’un collectif. « Ça serait beau, d’un point de vue créatif ».
Avec FAUVE, « On a buté notre routine »
Le 1er album de FAUVE a été conçu comme un exécutoire. Et l’album leur a fait du bien. « Notre vie a changé », déclare Nicolas. « On a buté notre routine et c’était la raison d’exister de FAUVE ». Alors FAUVE heureux ? pas encore. « On a toujours ce truc au fond de nous », explique Nicolas. Et les soucis de la vie quotidienne sont toujours présents. « Quand je vois tout ce qu’on a, je me demande toujours quelle attitude adopter ».
De quoi donner matière à de nouveaux albums.