États-Unis : un hôtel offrait un séjour en suite présidentielle à qui lui rendrait un objet volé
En mars 2019 et à l'occasion de son 125e anniversaire, un hôtel de la Nouvelle-Orléans avait organisé un tirage au sort où était à remporter un séjour dans la suite présidentielle. Mais pour espérer gagner, les clients devaient rendre un objet dérobé à l'établissement.
C’est le genre d’habitude que les hôtels aimeraient ne plus avoir à constater : des clients repartant de l’établissement avec des objets qui étaient censés rester sur place. Mais il existe un hôtel qui, il y a maintenant trois ans, avait trouvé le moyen de tourner cette situation à son avantage. En mars 2019, le Roosevelt New Orleans, A Waldorf Astoria Hotel (État américain de la Louisiane) fêtait son 125e anniversaire. Pour l’occasion, l’établissement avait lancé un concours où le prix le plus prestigieux était un séjour de sept nuits dans la suite présidentielle.
Il remporte 7 nuits dans une suite présidentielle en rendant une cafetière volée
Pour avoir une chance d’être tiré(e) au sort, il fallait remettre à l’hôtel un objet volé à ce dernier… et accepter donc de reconnaître son tort passé. En septembre de la même année, le gagnant avait été révélé : un client de la Nouvelle-Orléans qui avait ainsi rendu une cafetière historique. Outre le séjour dans la suite présidentielle, le gagnant avait aussi eu droit à des « dîners privés cuisinés par le chef exécutif de l’hôtel », des soins au spa et d’autres attentions, le tout d’un montant total de 15 000 dollars.
L’hôtel a retrouvé plus de 70 objets
En tout, le Roosevelt New Orleans avait récupéré plus de 70 articles dans le cadre de ce concours. Tod Chambers, directeur général de l’établissement, se sentait à en célébrer bien d’autres anniversaires : « Je tiens à remercier tous les habitants de la région d’avoir célébré avec nous ces 125 dernières années. Nous nous sommes toujours sentis responsables ici de faire de cet établissement l’hôtel de la ville de la Nouvelle-Orléans. Nous sommes enthousiastes quant à notre avenir et nous voulons que chacun se sente le bienvenu dans sa deuxième maison. »