États-Unis : pour avoir aidé une fillette à avorter, une médecin fait l’objet d’une enquête
Après qu'une gynécologue de l'Indiana a pratiqué un avortement sur une fillette violée, les autorités de l'État ont indiqué enquête sur la praticienne, qui pourrait faire l'objet de poursuites pour son acte.
En début de mois, nous avions rapporté qu’une petite fille américaine de 10 ans, victime d’abus sexuels, avait été contrainte de changer d’État pour avoir le droit d’avorter. L’enfant dépassait ainsi le délai légal pour une telle intervention dans son État de résidence, soit l’Ohio. On a depuis appris que la gynécologue lui ayant permis d’avorter fait désormais l’objet d’une enquête. BFMTV.COM rapporte que les autorités de l’Indiana ont confirmé l’ouverture de cette procédure.
Fillette ayant avorté dans l’Indiana : le suspect appréhendé mardi
La petite fille avait été violée en mai dernier, et l’homme suspecté des faits a été appréhendé mardi. Comme précédemment indiqué, il est possible d’avoir recours à l’IVG dans l’Ohio si la grossesse n’excède pas six semaines. Or, l’enfant était enceinte depuis six semaines et trois jours. Voilà pourquoi elle s’est rendue dans l’Indiana, à la législation plus souple. Il se passe maintenant que les responsables de l’État, majoritairement républicains, entendent y interdire le droit à l’avortement.
La licence professionnelle de la gynécologue pourrait être révoquée
Mercredi, le procureur général de l’Indiana Todd Rokita a publiquement reproché à la gynécologue de n’avoir pas signalé le dossier aux autorités, comme tout cas de pédophilie. « Nous avons cette militante pro-avortement, qui se prétend docteure, et est connue pour ne pas effectuer les signalements requis », a ainsi déclaré le procureur sur l’antenne de Fox News, en ajoutant vouloir se « battre jusqu’au bout » pour obtenir gain de cause. Il a notamment menacé de révoquer la « licence professionnelle » de la médecin si les manquements supposés sont avérés.