États-Unis : la famille d’un garçonnet de 2 ans condamné par un cancer fêtera Noël en avance
Ignorant si leur enfant, atteint d'un cancer du cerveau incurable, vivra assez longtemps pour vivre un nouvel Noël, les parents de Brody, 2 ans, ont décidé de célébrer cette fête en avance.
Au mois de mai dernier, les parents de Brody, un petit garçon de 2 ans visiblement incommodé par quelques maux, le font examiner par un médecin. Et ce dernier de lui diagnostiquer ce qui semble alors apparaître telle une otite. Quelques mois plus tard, en août, les oncologues de Cincinnati (Ohio, États-Unis) apprennent au couple que son enfant est condamné.
Brody est ainsi venu au monde avec un cancer du cerveau agressif, rapporte Ouest-France. Un cancer qui a muté pour prendre la forme de cinq tumeurs incurables. Ses parents se sont ainsi vu dire que Brody n’avait désormais plus que deux mois à vivre.
En mai, ils apprennent que leur fils de 2 ans n’a plus que deux mois à vivre
Il est rapidement apparu que les chances que Brody vive un nouveau Noël étaient désormais compromises. Voilà pourquoi ses proches ont décidé d’avancer la célébration de la fête de trois mois. C’est donc dans la nuit du 24 au 25 septembre prochains que le garçonnet pourra dormir en s’imaginant les cadeaux que le père Noël lui apportera pour le lendemain matin.
Pour l’heure, le petit Brody, très faible, redécouvre la féerie des fêtes des fin d’année depuis l’arrière d’une carriole tirée par ses parents.
Community hopes to make one little boy's last Christmas one for the ages https://t.co/LwxYqvQVgX pic.twitter.com/Z8UbFh5LZj
— WCPO 9 (@WCPO) September 20, 2018
Une page Facebook ouverte pour améliorer son possible dernier Noël
La famille a ouvert une page Facebook dans le but de réunir encore plus de décorations de Noël. Un appel qui a certes motivé des actes de vandalisme, mais qui a principalement amené des personnes à se rendre quotidiennement au domicile de la famille pour lui apporter de tels accessoires.
Brody reçoit de même tous les jours des cartes postales, des cadeaux et des bonbons. Il ne peut toutefois savourer ces derniers que par ses lèvres, étant ainsi nourri via une sonde. Todd, le père du petit garçon, reconnaît que sa femme et lui sont, quelque part, des privilégiés par rapport à d’autres familles touchées par ce type de drame : « Nous avons l’occasion de nous dire au revoir. Certains parents n’ont pas cette chance. »