États-Unis : interdits d’embarquer parce qu’ils parlaient arabe
Deux futurs passagers américains d'un vol Southwest Airlines ont été interdits d'embarquer en raison de leur capacité à s'exprimer en arabe.
Les faits remontent à mercredi dernier et se sont déroulés à l’aéroport de Chicago Midway (États-Unis). Maher K. et Anas A, deux citoyens américains, sont sur le point de monter à bord d’un vol Southwest Airlines à destination de Philadelphie. Ils n’embarqueront toutefois pas après qu’un agent les y ait défendus. La raison : un voyageur les avait entendus s’exprimer en arabe et craignait désormais quant à sa sécurité, devant en effet prendre le même avion que ces personnes.
Les forces de sécurité de l’aéroport procèderont alors à l’interrogatoire de ces deux citoyens américains, avant que la police ne fasse de même. Maher et Anas, dont la maîtrise de la langue arabe est on ne peut plus logique en raison de leur origine palestinienne, ont ensuite été dirigés vers un autre avion.
Embarquement interdit aux États-Unis : des passagers du Proche-Orient récemment visés
Cet incident n’est pas le seul récemment observé sur le sol américain auprès de voyageurs provenant du Proche-Orient. Sputnik France rappelle qu’en ce même mercredi et toujours à Chicago, six passagers d’un vol Southwest Airlines à destination de Houston ont ainsi été débarqués après avoir demandé à d’autres passagers de se déplacer, et ce de manière à ce que ce groupe de six ne soit pas dispatché dans l’avion.
Baltimore : un décollage suspendu à cause de quatre individus suspects
Un jour plus tôt, à Baltimore, ce sont carrément tous les passagers d’un vol de la compagnie Spirit, censé décoller vers Chicago, qui ont dû descendre de l’avion après la suspicion provoquée par le comportement de quatre personnes, trois hommes et une femme. Ces dernières consultaient ainsi des vidéos sur leur téléphone portable, et l’on peut imaginer que la teneur des images ait été l’élément déclencheur à un non décollage de l’appareil. Ces faits et plusieurs autres observés il y a peu aux USA auront, au final, causé plus de peurs que de dégâts.