États-Unis : elle se fait retirer par erreur ses seins, ses ovaires et son utérus
Une Américaine de 36 ans s'est fait retirer ses seins et son utérus après que des tests génétiques ont révélé qu'elle était porteuse d'un gène favorisant le risque de cancer. Un second médecin va cependant lui apprendre que les résultats des tests étaient erronés.
Cette histoire s’est notamment découverte dans l’Hexagone via un reportage diffusé jeudi soir dans le magazine de France 2 Complément d’enquête. Elle se passe aux États-Unis. Elisha est une femme de 36 ans. Quand sa mère décède d’un cancer à l’âge de 56 ans, Elisha décide de se soumettre à une série de tests génétiques pour vérifier si pareil sort l’attend.
Et la trentenaire d’apprendre qu’elle est porteuse du gène BRCA1, qui se trouve être un gène héréditaire favorisant le risque de deux cancers, celui du sein et celui des ovaires. Suite à cette nouvelle, rapporte 20 Minutes, le médecin d’Elisha lui soumet l’idée d’une chirurgie préventive.
Des tests génétiques lui révèlent le gène BRCA1, des résultats finalement erronés
Concrètement, cette femme se voit proposer de se faire retirer les seins, les ovaires et l’utérus afin de supprimer tout risque de cancer dans ces zones. Elisha consent à se séparer de ses organes, et même si reconnaissant après coup posséder désormais un corps “mutilé, massacré”, elle reste réjouie d’échapper à la maladie.
Mais quelques semaines plus tard, un autre médecin fait appel à un laboratoire pour faire vérifier les résultats des tests passés par Elisha. Il s’avère que les premiers résultats étaient erronés, et que cette femme ne courait par conséquent pas de risque accru de cancer.
“On ne peut pas réparer”
Pour Elisha, le mal est fait et le processus ne pourra pas être inversé : “On ne peut pas réparer. On ne peut pas me rendre mes organes“. Sur le sol américain, elle n’est pas la seule à avoir été trompée par des tests ADN, d’un coût unitaire inférieur à 100 euros et pouvant se pratiquer chez soi avec un simple échantillon de salive.
On estime à environ 15 millions le nombre de personnes ayant déjà eu recours à ces tests dans le monde. Des tests par ailleurs interdits en France.