Endométriose : une maladie taboue qui ne devrait plus l’être
Maladie assez peu répandue en France, l'endométriose apparaît particulièrement douloureuse chez les femmes en étant atteintes.
L’endométriose est une maladie gynécologique qui ciblerait plus d’une femme sur dix en France. Elle fait également partie de cette catégorie de troubles n’étant que partiellement compris par les autorités compétentes. Marie-Anne Mormina fait partie de ces femmes touchées par l’endométriose, une expérience qu’elle a couchée sur papier dans un ouvrage intitulé La maladie taboue.
La fondatrice du mouvement « Lilli H. contre l’Endométriose » s’est également exprimée sur la question auprès de 20minutes.fr, pour un témoignage informatif et appelant à une reconnaissance plus affirmée de la maladie, dont seraient victimes selon elle « 180 millions de femmes dans le monde ».
Marie-Anne Mormina : l’endométriose, « on n’en guérit pas »
Marie-Anne a appris qu’elle était atteinte d’endométriose alors qu’elle avait 21 ans. Des douleurs anormalement fortes pendant ses règles lui feront découvrir « une grosseur suspecte » pour un diagnostic qui sera finalement délivré au bout de dix jours. Alors qu’en moyenne, il peut demander une attente de sept ans minimum.
Un silence qui dérange
Concrètement, l’endométriose se traduit par « une fatigue chronique, de fortes douleurs au ventre, voire au dos et aux intestins », et se ressent « durant les règles, mais aussi pendant l’ovulation, lors des rapports sexuels ». Et si Marie-Anne Mormina fait savoir qu’aucun traitement ne permet d’éradiquer cette maladie, elle souhaite néanmoins que cette dernière « ne soit plus une maladie taboue« . En indiquant juste avant que « si les hommes en étaient atteints, il n’y aurait pas un tel silence ».