Economie : stabilisation du déficit de l’Etat en janvier
Le Ministère du Budget a annoncé ce matin une légère réduction du déficit de l'Etat, en comparaison avec fin janvier 2013
Le déficit budgétaire de l’Etat, au 31 janvier 2014, s’est établi à 12,7 milliards d’euros, en légère réduction de près de 100 millions d’euros par rapport à fin janvier 2013. C’est ce qu’annonce ce vendredi matin le ministère du Budget dans un communiqué. Les dépenses, qui atteignent 32,6 milliards d’euros contre 32,1 milliards d’euros au 31 janvier 2013, ont connu une augmentation en raison, selon le ministère, de dépenses d’investissement d’avenir s’élevant à 1,3 milliard d’euros.
Ce montant est toutefois conforme à la prévision de la loi de finances pour 2014, précise Bercy. Les recettes du budget général, nettes des remboursements et dégrèvements, se sont quant à elles établies à 23,2 milliards d’euros contre 21,9 milliards d’euros à fin janvier 2013. «Les recettes fiscales nettes sont en progression de 1,2 milliard d’euros par rapport au 31 janvier 2013», souligne le ministère, qui note aussi que «cette évolution positive est cependant encore peu significative en ce tout début de gestion».
Economie : la France dans le viseur de la Commission Européenne
De son côté, la Commission européenne est passée à la vitesse supérieure avec la France, en décidant mercredi de la placer sous surveillance renforcée pour son manque de compétitivité, le niveau de sa dette et de ses déficits. Comme l’Espagne et l’Irlande, l’économie française va donc être sous surveillance étroite de la Commission européenne. Un sérieux revers pour la deuxième économie de la zone euro, qui se retrouve associée à des pays qui viennent tout juste de sortir de leur plan d’assistance financière.
Si aucune mesure corrective n’est transmise par le gouvernement à Bruxelles dans les prochaines semaines, la Commission recommandera alors des sanctions financières contre Paris, comme le lui permet le nouveau cadre législatif dont elle s’est dotée. Cela n’interviendra qu’au mois de juin, et il reste à espérer que les services de Pierre Moscovici fassent le nécessaire pour ajuster la trajectoire des finances publiques de la France.