Easyjet : des tags en arabe découverts sur des avions
Des tags en arabe ont été découverts sur des avions de la compagnie aérienne Easyjet, et ce au sein de plusieurs aéroports français. Ces inscriptions ne seraient cependant pas liées aux attentats du 13 novembre.
La compagnie aérienne Easyjet et des sources aéroportuaire et policière ont fait savoir que, « dans les deux dernières semaines », des tags en arabe ont été découverts sur des avions d’Easyjet au sein de plusieurs aéroports français, incluant un aéroport de Roissy et un autre à Lyon.
Citée par Le Huffington Post, la compagnie indique que ce « petit nombre » d’inscriptions ne sont « rien de plus que des graffitis ». Sans toutefois communiquer sur la significations de ces tags ni sur la localisation des aéroports concernés : « Notre équipe de sécurité est habituée à évaluer toute menace potentielle », en ajoutant que ces tags n’ont pas été « considérés comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités ».
Tags en arabe sur des avions d’Easyjet : pas de lien avec les attentats du 13 novembre
C’est une source aéroportuaire qui a rapporté l’inscription « Allah Akbar » découverte sur un avion d’Easyjet. Ce dernier avait décollé de Budapest (Hongrie) et atterri le 23 novembre dernier à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. L’inscription aura été effacée préalablement à l’embarquement des passagers.
D’autres compagnies également concernées
Une source portuaire a quant à elle fait d’état d’un graffiti repéré le 22 novembre sur la trappe d’accès à la soute à bagages d’un autre avion d’Easyjet. Un appareil parti pour sa part de Marrakech (Maroc) et qui venait de se poser à Lyon. La même source n’est cependant pas apparue certaine que le tag ait été réalisé dans la commune française. Une source proche de l’affaire a déclaré que ces inscriptions ne sont « pas un phénomène lié aux attentats » du 13 novembre. « Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d’autres compagnies. » Le 19 novembre dernier, des tags en arabe ont ainsi été découverts à Lyon sur un avion de la compagnie espagnole Vueling. La question reste posée quant à l’identité du ou des auteurs de ces inscriptions.