Drôme : une femme enceinte se défenestre du 2e étage pour fuir son conjoint violent
Mardi matin à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, une femme enceinte a sauté du 2e étage pour échapper aux coups de son conjoint violent. Depuis prise en charge, ses jours ne sont pas en danger, de même que ceux de son bébé.
Ce faits se sont produits mardi matin à Bourg-lès-Valence, commune de la Drôme. Il est aux alentours de 8h00 quand, dans un appartement au 2e étage, un homme manifeste à sa compagne l’envie de faire l’amour. La femme refuse. Furieux d’être ainsi éconduit, l’homme se met à jeter divers objets en direction de sa compagne. Un couteau manque même de l’atteindre directement.
En plus de lui verser de l’huile sur la tête, l’homme, âgé de 35 ans, se met à vouloir détruire le téléphone portable de sa compagne, lui assène un coup de poing et tente de l’étrangler. Nos confrères de France Bleu Drôme Ardèche précisent que la femme, 30 ans, est enceinte de trois mois.
Elle refuse de faire l’amour, son compagnon devient violent
Devant toutes ces violences, la victime cherche à fuir. Mais son compagnon lui bloque l’accès à la porte d’entrée, seul point permettant de rejoindre l’extérieur. Pendant que son compagnon passe un appel à son employeur pour lui signifier qu’il ne viendra pas travailler aujourd’hui, la femme part se défenestrer.
La jeune femme sauve, son bébé aussi a priori
Si la femme a tenté de se retenir, elle s’est tout de même retrouvée deux étages plus bas, sur le dos. Prise en charge et hospitalisée à Valence, elle souffre d’une vertèbre fracturée et d’un léger traumatisme crânien. Deux jours d’ITT lui ont été prescrits et aucun dégât n’aurait été causé au bébé.
La victime, qui vivait avec cet homme depuis l’automne dernier, a été entendue par les enquêteurs et l’auteur présumé des coups placé en garde à vue puis en détention provisoire. Déjà condamné pour des violences, le trentenaire sera jugé en comparution immédiate différée en juillet prochain au tribunal de Valence. Un délai décidé par le parquet de Valence pour permettre à la victime d’assister au procès.
L’accusé devra alors répondre de faits de violences en récidive.