Disparition du petit Émile : le maire prend un arrêté interdisant l’accès au village de Vernet jusqu’au 31 juillet

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Par Lionel Durel,  publié le 18 juillet 2023 à 9h00.

Le village de Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) sera interdit d'accès jusqu'à fin juillet pour éviter le "tourisme malveillant", annonce le maire François Balique.

Le hameau du Haut-Vernet c’est 25 habitants (le maire)

Disparu depuis le 8 juillet du Vernet, le petit Émile, 2 ans et demi, reste introuvable malgré les importants moyens mis en place pour retrouver sa trace. Initialement, un arrêté avait déjà été pris suite à sa disparition, il a été prolongé jusqu’au 31 juillet afin de permettre aux enquêteurs de travailler sereinement tout en diminuant le risque d’effacer des traces qui pourraient permettre de relancer l’enquête.

Plus de 12 hectares de terrain ont été ratissés

En vacances chez ses grands-parents, Émile a été aperçu pour la dernière fois dans une ruelle du hameau du Haut-Vernet, le samedi 8 juillet, à 17h15. A ce jour, les 30 bâtiments composant le minuscule hameau ont été fouillés, 12 véhicules visités, les 25 habitants du bourg ont été entendus et plus de 12 hectares de terrain ont été inspectés.

Plusieurs « levées de doutes » ont été faites ce week-end du 15 et 16 juillet

Hier, Rémy Avon, procureur de Digne-les-bains, a indiqué qu’après ce week-end, ‘aucun autre élément pouvant faire avancer l’enquête n’était apparu’. Du coup, l’enquête ‘piétine’ et ni la piste d’un homicide ou d’un enlèvement sont retenus.

Rencontre avec un loup ?

À ce stade, les enquêteurs gardent toutes les pistes ouvertes comme celles d’une rencontre fatale avec un loup (en 2017, le maire avait dit avoir « vu des loups traverser le village »). Si les premières 48 heures sont cruciales pour pouvoir optimiser les chances de retrouver l’enfant, il y a déjà eu des cas d’enfants retrouvés plusieurs jours après.

Les habitants souhaitent retrouver une vie « normale » et « sereine » (le maire)

Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, le maire de la petite commune a expliqué que « les habitants souhaitaient retrouver une vie « normale » et « sereine » après le départ jeudi (13/7) des dernières équipes de gendarmerie, et ce, même si l’enquête se poursuit ailleurs », a précisé François Balique.

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