Deux-Sèvres : plus de 4 ans plus tard, un propriétaire récupère un logement rempli de déchets empilés
Un propriétaire des Deux-Sèvres a récupéré, plus de quatre ans plus tard, un logement où avaient été entassés une impressionnante quantité de déchets. La personne qui occupait ces lieux pourrait être atteinte du syndrome de Diogène.
Après le départ de locataires, un propriétaire peut être frappé de surprise en constatant soit un état irréprochable des lieux, soit une dégradation du domicile telle que ce dernier ne semble plus le même. C’est à cette deuxième situation qu’a été confronté un propriétaire de Thouars, dans les Deux-Sèvres.
Après avoir récupéré un logement plus de quatre ans après l’avoir loué, l’homme a ainsi découvert un appartement rempli de déchets du sol au plafond, des détritus entassés et des piles qui, pour certaines, s’approchaient des deux mètres de hauteur. Un ami du propriétaire a enregistré une vidéo pour témoigner de la gravité des dégâts.
Déchets entassés dans un appartement : 240 sacs de 120 litres pour tout vider
Le logement apparaît désormais vide de ses déchets après que le propriétaire et plusieurs de ses amis se sont mis à l’œuvre, leur demandant 240 sacs de 120 litres. Citée par nos confrères de France Bleu Poitou, une voisine pendant un an du locataire souligne une apparence décente de la personne :
« Je l’ai vu une fois, il était gentil, poli, il m’a dit bonjour. Il faisait propre sur lui. » Une impression qu’elle ne partageait cependant pas pour le logement : « On passait près de la porte et ça sentait vraiment mauvais. Je me bouchais le nez. J’ai même cru qu’il y avait quelqu’un de mort en décomposition. On vérifiait avec mon mari qu’il y avait de la lumière. »
Un possible syndrome de Diogène
« Comment peut-on vivre dans une telle accumulation de déchets ? Cette situation n’est pas compatible avec des conditions décentes de vie ». Et alors que le maire de la commune Patrice Pineau s’interroge, comme probablement bien d’autres habitants, sur le pourquoi du comment, il n’est pas impossible que la personne qui vivait parmi ces déchets soit atteinte du syndrome de Diogène. Soit un dérèglement du comportement poussant à accumuler affaires et déchets jusqu’à l’extrême.